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La coopérative, une organisation favorisant le besoin d’enracinement des salariés: Réflexions à partir d’une lecture de la philosophie de Simone Weil

Cet article traite du mal- être au travail et de la capacité de la coopérative à pallier ce mal-être, en particulier sur une des causes avancées au mal- être au travail : la nécessité pour le salarié ou le travailleur de devoir se couper de ses racines géographiques ou sociales pour trouver un emplo...

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Bibliographic Details
Published in:La revue des sciences de gestion 2015-03, Vol.N° 269-270 (5), p.93-100
Main Authors: Le Loarne-Lemaire, Séverine, Noël-Lemaître, Christine
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Cet article traite du mal- être au travail et de la capacité de la coopérative à pallier ce mal-être, en particulier sur une des causes avancées au mal- être au travail : la nécessité pour le salarié ou le travailleur de devoir se couper de ses racines géographiques ou sociales pour trouver un emploi et réaliser ses missions quotidiennes. Cette coupure semble être très proche du concept de déracinement tel que traité par la philosophe Simone Weil. Une analyse théorique met en évidence que la coopérative pourrait plus renforcer l’enracinement déjà existant du salarié – actionnaire que véritablement créer une forme d’enracinement. En outre, elle pourrait, toujours sur un plan théorique, favoriser une sorte de « sur-enracinement » voire des mouvements coercitifs du salarié si le système de gouvernance s’avère défaillant.
ISSN:1160-7742
DOI:10.3917/rsg.269.0093