Jean-Luc Godard et la critique des temps de l'histoire

RésuméDans le cinéma de Jean-Luc Godard, qui s’est longtemps présenté comme celui du présent, du contemporain par excellence, pointant les signes et les modes de l’actualité, une faille s’est peu à peu ouverte, donnant sur le passé. Le cinéma et la psyché créatrice de Godard se sont engouffrés là, d...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published in:Vingtième siècle (Paris. 1984) 2013, Vol.117 (1), p.149-164
Main Author: de Baecque, Antoine
Format: Article
Language:fre
Online Access:Get full text
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
cited_by
cites
container_end_page 164
container_issue 1
container_start_page 149
container_title Vingtième siècle (Paris. 1984)
container_volume 117
creator de Baecque, Antoine
description RésuméDans le cinéma de Jean-Luc Godard, qui s’est longtemps présenté comme celui du présent, du contemporain par excellence, pointant les signes et les modes de l’actualité, une faille s’est peu à peu ouverte, donnant sur le passé. Le cinéma et la psyché créatrice de Godard se sont engouffrés là, depuis les années 1980, au cours desquelles l’artiste ne cessera de penser « la mort du cinéma ». Ainsi, le passé ne cesse désormais de surgir et ressurgir dans les films godardiens, traces de sa propre histoire dans le siècle, de l’enfant et du jeune homme qu’il fut, mais également projet cinématographique de forte ambition. Ce sont les Histoire(s) du cinéma qui occupent cette place : elles transforment Godard en historien, étrange certes, et le font œuvrer sur la matière même de la mémoire représentée, celle de la guerre et de l’extermination, des totalitarismes et des dévoiements du capitalisme, des guerres récentes et des renoncements du cinéma.
doi_str_mv 10.3917/vin.117.0149
format article
fullrecord <record><control><sourceid>cairn_cross</sourceid><recordid>TN_cdi_crossref_primary_10_3917_vin_117_0149</recordid><sourceformat>XML</sourceformat><sourcesystem>PC</sourcesystem><cairnenc_id>VIN_117_0149</cairnenc_id><sourcerecordid>VIN_117_0149</sourcerecordid><originalsourceid>FETCH-LOGICAL-c1729-5cc0ce0e1ed3eb1ec32edaa80adf6ad8840b72e55841f964728086bcc738fb9c3</originalsourceid><addsrcrecordid>eNpFkEtLAzEUhYMPcFrd-QOCGzdOzWvyWEqptVJ0o25DJrmDKdOZmkwF_71TLHg35y4-DocPoWtKZtxQdf8duxmlakaoMCeooKYipZRKn6IJU0xIPp44QwVhRpRUVeYCTXLeECKoZrxA8hlcV673Hi_74FLAMODWYZ_iEL_2gANkPMB2l8cPt7efMQ99THCJzhvXZrg65hS9Py7e5k_l-nW5mj-sS08VM2XlPfFAgELgUFPwnEFwThMXGumC1oLUikFVaUEbI4VimmhZe6-4bmrj-RTd_fX61OecoLG7FLcu_VhK7EGAHQXYUYA9CBjxmyPuYurspt-nbpxnP1Yv_9AvbgxXFA</addsrcrecordid><sourcetype>Aggregation Database</sourcetype><iscdi>true</iscdi><recordtype>article</recordtype></control><display><type>article</type><title>Jean-Luc Godard et la critique des temps de l'histoire</title><source>JSTOR Archival Journals and Primary Sources Collection</source><creator>de Baecque, Antoine</creator><creatorcontrib>de Baecque, Antoine</creatorcontrib><description>RésuméDans le cinéma de Jean-Luc Godard, qui s’est longtemps présenté comme celui du présent, du contemporain par excellence, pointant les signes et les modes de l’actualité, une faille s’est peu à peu ouverte, donnant sur le passé. Le cinéma et la psyché créatrice de Godard se sont engouffrés là, depuis les années 1980, au cours desquelles l’artiste ne cessera de penser « la mort du cinéma ». Ainsi, le passé ne cesse désormais de surgir et ressurgir dans les films godardiens, traces de sa propre histoire dans le siècle, de l’enfant et du jeune homme qu’il fut, mais également projet cinématographique de forte ambition. Ce sont les Histoire(s) du cinéma qui occupent cette place : elles transforment Godard en historien, étrange certes, et le font œuvrer sur la matière même de la mémoire représentée, celle de la guerre et de l’extermination, des totalitarismes et des dévoiements du capitalisme, des guerres récentes et des renoncements du cinéma.</description><identifier>ISSN: 0294-1759</identifier><identifier>ISBN: 2724633334</identifier><identifier>ISBN: 9782724633337</identifier><identifier>EISSN: 1950-6678</identifier><identifier>DOI: 10.3917/vin.117.0149</identifier><language>fre</language><publisher>Presses de Sciences Po</publisher><ispartof>Vingtième siècle (Paris. 1984), 2013, Vol.117 (1), p.149-164</ispartof><oa>free_for_read</oa><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><link.rule.ids>314,780,784,4024,27923,27924,27925</link.rule.ids></links><search><creatorcontrib>de Baecque, Antoine</creatorcontrib><title>Jean-Luc Godard et la critique des temps de l'histoire</title><title>Vingtième siècle (Paris. 1984)</title><description>RésuméDans le cinéma de Jean-Luc Godard, qui s’est longtemps présenté comme celui du présent, du contemporain par excellence, pointant les signes et les modes de l’actualité, une faille s’est peu à peu ouverte, donnant sur le passé. Le cinéma et la psyché créatrice de Godard se sont engouffrés là, depuis les années 1980, au cours desquelles l’artiste ne cessera de penser « la mort du cinéma ». Ainsi, le passé ne cesse désormais de surgir et ressurgir dans les films godardiens, traces de sa propre histoire dans le siècle, de l’enfant et du jeune homme qu’il fut, mais également projet cinématographique de forte ambition. Ce sont les Histoire(s) du cinéma qui occupent cette place : elles transforment Godard en historien, étrange certes, et le font œuvrer sur la matière même de la mémoire représentée, celle de la guerre et de l’extermination, des totalitarismes et des dévoiements du capitalisme, des guerres récentes et des renoncements du cinéma.</description><issn>0294-1759</issn><issn>1950-6678</issn><isbn>2724633334</isbn><isbn>9782724633337</isbn><fulltext>true</fulltext><rsrctype>article</rsrctype><creationdate>2013</creationdate><recordtype>article</recordtype><recordid>eNpFkEtLAzEUhYMPcFrd-QOCGzdOzWvyWEqptVJ0o25DJrmDKdOZmkwF_71TLHg35y4-DocPoWtKZtxQdf8duxmlakaoMCeooKYipZRKn6IJU0xIPp44QwVhRpRUVeYCTXLeECKoZrxA8hlcV673Hi_74FLAMODWYZ_iEL_2gANkPMB2l8cPt7efMQ99THCJzhvXZrg65hS9Py7e5k_l-nW5mj-sS08VM2XlPfFAgELgUFPwnEFwThMXGumC1oLUikFVaUEbI4VimmhZe6-4bmrj-RTd_fX61OecoLG7FLcu_VhK7EGAHQXYUYA9CBjxmyPuYurspt-nbpxnP1Yv_9AvbgxXFA</recordid><startdate>2013</startdate><enddate>2013</enddate><creator>de Baecque, Antoine</creator><general>Presses de Sciences Po</general><scope>AAYXX</scope><scope>CITATION</scope></search><sort><creationdate>2013</creationdate><title>Jean-Luc Godard et la critique des temps de l'histoire</title><author>de Baecque, Antoine</author></sort><facets><frbrtype>5</frbrtype><frbrgroupid>cdi_FETCH-LOGICAL-c1729-5cc0ce0e1ed3eb1ec32edaa80adf6ad8840b72e55841f964728086bcc738fb9c3</frbrgroupid><rsrctype>articles</rsrctype><prefilter>articles</prefilter><language>fre</language><creationdate>2013</creationdate><toplevel>online_resources</toplevel><creatorcontrib>de Baecque, Antoine</creatorcontrib><collection>CrossRef</collection><jtitle>Vingtième siècle (Paris. 1984)</jtitle></facets><delivery><delcategory>Remote Search Resource</delcategory><fulltext>fulltext</fulltext></delivery><addata><au>de Baecque, Antoine</au><format>journal</format><genre>article</genre><ristype>JOUR</ristype><atitle>Jean-Luc Godard et la critique des temps de l'histoire</atitle><jtitle>Vingtième siècle (Paris. 1984)</jtitle><date>2013</date><risdate>2013</risdate><volume>117</volume><issue>1</issue><spage>149</spage><epage>164</epage><pages>149-164</pages><issn>0294-1759</issn><eissn>1950-6678</eissn><isbn>2724633334</isbn><isbn>9782724633337</isbn><abstract>RésuméDans le cinéma de Jean-Luc Godard, qui s’est longtemps présenté comme celui du présent, du contemporain par excellence, pointant les signes et les modes de l’actualité, une faille s’est peu à peu ouverte, donnant sur le passé. Le cinéma et la psyché créatrice de Godard se sont engouffrés là, depuis les années 1980, au cours desquelles l’artiste ne cessera de penser « la mort du cinéma ». Ainsi, le passé ne cesse désormais de surgir et ressurgir dans les films godardiens, traces de sa propre histoire dans le siècle, de l’enfant et du jeune homme qu’il fut, mais également projet cinématographique de forte ambition. Ce sont les Histoire(s) du cinéma qui occupent cette place : elles transforment Godard en historien, étrange certes, et le font œuvrer sur la matière même de la mémoire représentée, celle de la guerre et de l’extermination, des totalitarismes et des dévoiements du capitalisme, des guerres récentes et des renoncements du cinéma.</abstract><pub>Presses de Sciences Po</pub><doi>10.3917/vin.117.0149</doi><tpages>16</tpages><oa>free_for_read</oa></addata></record>
fulltext fulltext
identifier ISSN: 0294-1759
ispartof Vingtième siècle (Paris. 1984), 2013, Vol.117 (1), p.149-164
issn 0294-1759
1950-6678
language fre
recordid cdi_crossref_primary_10_3917_vin_117_0149
source JSTOR Archival Journals and Primary Sources Collection
title Jean-Luc Godard et la critique des temps de l'histoire
url http://sfxeu10.hosted.exlibrisgroup.com/loughborough?ctx_ver=Z39.88-2004&ctx_enc=info:ofi/enc:UTF-8&ctx_tim=2024-12-25T21%3A27%3A49IST&url_ver=Z39.88-2004&url_ctx_fmt=infofi/fmt:kev:mtx:ctx&rfr_id=info:sid/primo.exlibrisgroup.com:primo3-Article-cairn_cross&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.genre=article&rft.atitle=Jean-Luc%20Godard%20et%20la%20critique%20des%20temps%20de%20l'histoire&rft.jtitle=Vingti%C3%A8me%20si%C3%A8cle%20(Paris.%201984)&rft.au=de%20Baecque,%20Antoine&rft.date=2013&rft.volume=117&rft.issue=1&rft.spage=149&rft.epage=164&rft.pages=149-164&rft.issn=0294-1759&rft.eissn=1950-6678&rft.isbn=2724633334&rft.isbn_list=9782724633337&rft_id=info:doi/10.3917/vin.117.0149&rft_dat=%3Ccairn_cross%3EVIN_117_0149%3C/cairn_cross%3E%3Cgrp_id%3Ecdi_FETCH-LOGICAL-c1729-5cc0ce0e1ed3eb1ec32edaa80adf6ad8840b72e55841f964728086bcc738fb9c3%3C/grp_id%3E%3Coa%3E%3C/oa%3E%3Curl%3E%3C/url%3E&rft_id=info:oai/&rft_id=info:pmid/&rft_cairnenc_id=VIN_117_0149&rfr_iscdi=true