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Le système L.M.D (Licence-Master-Doctorat) en Algérie : de l’illusion de la nécessité au choix de l’opportunité

Deux grandes réformes, depuis l’indépendance, ont marqué l’évolution de l’Université algérienne : celle de 1971 et celle de 2003. La réforme de 1971 avait pour finalité de former le maximum de cadres « immédiatement opérationnels, au moindre coût et répondre aux besoins exprimés » par l...

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Published in:Journal of higher education in Africa 2009-05, Vol.7 (1-2), p.189-207
Main Authors: Nouria Benghabrit-Remaoun, Zoubida Rabahi-Senouci
Format: Article
Language:English
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container_title Journal of higher education in Africa
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creator Nouria Benghabrit-Remaoun
Zoubida Rabahi-Senouci
description Deux grandes réformes, depuis l’indépendance, ont marqué l’évolution de l’Université algérienne : celle de 1971 et celle de 2003. La réforme de 1971 avait pour finalité de former le maximum de cadres « immédiatement opérationnels, au moindre coût et répondre aux besoins exprimés » par le secteur utilisateur. Pour cela, .une refonte de l’enseignement et des diplômes et une reconversion des enseignants ont été nécessaires, en prenant en compte les profils de formation déterminés en accord avec le secteur utilisateur. La mise en place de cette réforme a permis un accès plus grand à l’enseignement supérieur et des réponses plus pertinentes aux besoins de la société. Depuis lors, un certain nombre de réaménagements ont amené l’université jusqu’en 2004 à des changements provoqués par des transformations radicales du point de vue socio-économique, notamment le passage d’une économie administrée à une économie de marché. Depuis cette date, dans le souci de s’inscrire dans les tendances générées par la mondialisation, une volonté d’harmonisation, telle qu’exprimée à Bologne avec les objectifs affirmés « de création d’un marché commun de diplômes pour faciliter la mobilité des étudiants ainsi que la création d’un marché commun du travail, pour faciliter la mobilité des diplômés avec la notion d’employabilité », ce qui impliquait la nécessaire pertinence des formations par rapport au marché de l’emploi. La mise en œuvre du schéma de la réforme dite LMD, impose son inscription dans un contexte économique et social qui précise la nature des diplômes dans le cadre d’une carte universitaire des offres de formation. Or, entrée comme par effraction, mais présentée comme une nécessité, la réforme des enseignements supérieurs dite réforme LMD, navigue à vue et l’incertitude accompagne la mise en place du processus. En nous référant aux textes réglementaires et aux perceptions qu’ont les acteurs des changements introduits, nous tenterons d’identifier les paradoxes engendrés par la mise place du système LMD.
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La réforme de 1971 avait pour finalité de former le maximum de cadres « immédiatement opérationnels, au moindre coût et répondre aux besoins exprimés » par le secteur utilisateur. Pour cela, .une refonte de l’enseignement et des diplômes et une reconversion des enseignants ont été nécessaires, en prenant en compte les profils de formation déterminés en accord avec le secteur utilisateur. La mise en place de cette réforme a permis un accès plus grand à l’enseignement supérieur et des réponses plus pertinentes aux besoins de la société. Depuis lors, un certain nombre de réaménagements ont amené l’université jusqu’en 2004 à des changements provoqués par des transformations radicales du point de vue socio-économique, notamment le passage d’une économie administrée à une économie de marché. Depuis cette date, dans le souci de s’inscrire dans les tendances générées par la mondialisation, une volonté d’harmonisation, telle qu’exprimée à Bologne avec les objectifs affirmés « de création d’un marché commun de diplômes pour faciliter la mobilité des étudiants ainsi que la création d’un marché commun du travail, pour faciliter la mobilité des diplômés avec la notion d’employabilité », ce qui impliquait la nécessaire pertinence des formations par rapport au marché de l’emploi. La mise en œuvre du schéma de la réforme dite LMD, impose son inscription dans un contexte économique et social qui précise la nature des diplômes dans le cadre d’une carte universitaire des offres de formation. Or, entrée comme par effraction, mais présentée comme une nécessité, la réforme des enseignements supérieurs dite réforme LMD, navigue à vue et l’incertitude accompagne la mise en place du processus. En nous référant aux textes réglementaires et aux perceptions qu’ont les acteurs des changements introduits, nous tenterons d’identifier les paradoxes engendrés par la mise place du système LMD.</description><identifier>ISSN: 0851-7762</identifier><identifier>EISSN: 0851-7762</identifier><identifier>DOI: 10.57054/jhea.v7i1-2.1607</identifier><language>eng</language><ispartof>Journal of higher education in Africa, 2009-05, Vol.7 (1-2), p.189-207</ispartof><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><link.rule.ids>314,776,780,27903,27904</link.rule.ids></links><search><creatorcontrib>Nouria Benghabrit-Remaoun</creatorcontrib><creatorcontrib>Zoubida Rabahi-Senouci</creatorcontrib><title>Le système L.M.D (Licence-Master-Doctorat) en Algérie : de l’illusion de la nécessité au choix de l’opportunité</title><title>Journal of higher education in Africa</title><description>Deux grandes réformes, depuis l’indépendance, ont marqué l’évolution de l’Université algérienne : celle de 1971 et celle de 2003. 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Depuis cette date, dans le souci de s’inscrire dans les tendances générées par la mondialisation, une volonté d’harmonisation, telle qu’exprimée à Bologne avec les objectifs affirmés « de création d’un marché commun de diplômes pour faciliter la mobilité des étudiants ainsi que la création d’un marché commun du travail, pour faciliter la mobilité des diplômés avec la notion d’employabilité », ce qui impliquait la nécessaire pertinence des formations par rapport au marché de l’emploi. La mise en œuvre du schéma de la réforme dite LMD, impose son inscription dans un contexte économique et social qui précise la nature des diplômes dans le cadre d’une carte universitaire des offres de formation. Or, entrée comme par effraction, mais présentée comme une nécessité, la réforme des enseignements supérieurs dite réforme LMD, navigue à vue et l’incertitude accompagne la mise en place du processus. 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