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Les traitements du cancer de la vulve: expérience du Centre d’Oncologie d’Oujda
Le cancer de la vulve est une affection néoplasique rare, représentant moins de 5% des cancers génitaux de la femme. L'objectif de ce travail est de décrire le profil épidémiologique, clinique, paraclinique, thérapeutique et évolutif du cancer de la vulve chez la population de la région de l...
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Published in: | The Pan African medical journal 2018, Vol.31 (182) |
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Format: | Article |
Language: | English |
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Summary: | Le cancer de la vulve est une affection néoplasique rare, représentant moins de 5% des cancers génitaux de la femme. L'objectif de ce travail est de décrire le profil épidémiologique, clinique, paraclinique, thérapeutique et évolutif du cancer de la vulve chez la population de la région de l'Oriental du Maroc, ceci à travers une analyse rétrospective de toutes les patientes suivies pour un cancer de la vulve, de juin 2007 à janvier 2014, et traitées au sein de l'hôpital d'Oncologie du Centre Hospitalier Universitaire Mohamed VI de Oujda au Maroc. Notre analyse rétrospective a porté sur 34 patientes, d'une médiane d'âge de 65,7 ans, dont 52,9% étaient des multipares. Le motif de consultation dominant était le prurit dans 94.1% des cas. La moyenne du délai de consultation était de 16 mois, allant de 2 mois à 8 ans. L'ignorance et la pudeur ont été les causes majeures de ce retard diagnostique, puisque 73.5% des patientes avaient déjà une maladie localement avancée au diagnostic. Le traitement chirurgical a été proposé à 61.4% des cas, il a consisté en une vulvectomie radicale avec un curage inguinal bilatéral dans 68.5% des cas. Le recours à la radiothérapie adjuvante a été indiqué chez 41.2% des cas, 5.9% des patientes ont bénéficié d'une radiothérapie néo adjuvante, et 20,6% d'une radiothérapie exclusive associée à une chimiothérapie concomitante. La chimiothérapie palliative a été proposée pour 8.8% des patientes. Le taux de survie globale à 3 ans est à 65%, le taux de récidives locorégionales ou à distance est de 17.3% des cas. Les particularités culturelles et sociales des patientes de la région de l'Oriental du Maroc, qui sont suivies pour un cancer de la vulve, sont des facteurs influençant le traitement et ses résultats. Des efforts de prévention et de sensibilisation supplémentaires sont à mener afin de réduire l'incidence des stades localement avancés, et de permettre un traitement curatif à cette population. |
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ISSN: | 1937-8688 1937-8688 |
DOI: | 10.11604/pamj.2018.31.182.13812 |