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Que reste-t-il du conte de fées ? L’héritage de la Coupe du monde 2006 en Allemagne
Dès l’été 2006, la Coupe du monde en Allemagne a été comparée à « un conte de fées » dans son pays hôte, et cette expression renvoie encore aujourd’hui à cet événement hors norme à plusieurs égards. L’impact de ce tournoi a été immédiat. Sur les Allemands eux-mêmes, d’abord, qui se sont découvert un...
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Published in: | Football(s) 2022-11 (1), p.71-80 |
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Main Author: | |
Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Dès l’été 2006, la Coupe du monde en Allemagne a été comparée à « un conte de fées » dans son pays hôte, et cette expression renvoie encore aujourd’hui à cet événement hors norme à plusieurs égards. L’impact de ce tournoi a été immédiat. Sur les Allemands eux-mêmes, d’abord, qui se sont découvert une légèreté insoupçonnée, mais aussi sur les visiteurs, amenés à réviser quelques stéréotypes visiblement obsolètes. Si la Nationalmannschaft a eu l’élégance de se contenter d’une troisième place, c’est le football allemand dans son ensemble qui apparaît comme le grand gagnant, profitant notamment d’un renouveau spectaculaire de ses grands stades. Et si une évaluation globale de l’impact de l’événement doit rester mitigée – surtout sur le plan économique – il convient de constater que 2006 a laissé au football une innovation durable : l’établissement des fan zones, multipliant les émotions collectives et l’intensité de la sociabilité carnavalesque des grands moments du football.
As early as in the summer of 2006, the World Cup in Germany was compared to a “a fairy tale” by its hosts, an expression that until today sticks to this mega-event which turned out to be outstanding in various ways. The impact of the tournament was immediate. On the Germans themselves, to start with, who found themselves an entirely unexpected lightness, but also on the visitors who were brought to revise several stereotypes that, visibly, were obsolete. If the Nationalmannschaft had the elegance to content itself with a third place, it is nevertheless German football as a whole that came out as the big winner, benefitting from a spectacular overhaul of its large stadiums. And if a global assessment of the event’s impact must remain mitigated – especially on the economic level – it is worth mentioning that 2006 has left a lasting innovation : the establishment of huge fan zones, capable of multiplying the collective emotions and the intensity of carnivalesque sociability that are associated with the game’s greatest moments. |
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ISSN: | 2967-0837 2968-0115 |
DOI: | 10.58335/football-s.116 |