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Une lutte a trois : les proprietaires fonciers anglais et la repartition du revenu national dans le Capital

La lecture des chapitres XXVI-XXXIII du livre I du Capital (1865-1867) montre que Marx prenait les vicissitudes ou les contingences de l'histoire anglaise pour d'authentiques necessites historiques. Mais elle montre aussi que les proprietaires fonciers forment une classe sociale sui generi...

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Published in:Historical reflections 2022-06, Vol.48 (2), p.18
Main Author: Laine, Mathieu J
Format: Article
Language:eng ; fre
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Description
Summary:La lecture des chapitres XXVI-XXXIII du livre I du Capital (1865-1867) montre que Marx prenait les vicissitudes ou les contingences de l'histoire anglaise pour d'authentiques necessites historiques. Mais elle montre aussi que les proprietaires fonciers forment une classe sociale sui generis, qui joue un role decisif dans la theorie de la valeur. De fait, la lecture de ces chapitres permet aujourd'hui de repondre avec certitude a la fameuse question oratoire que se posait Marx au chapitre LII du livre III du Capital (1864-1865): "Was macht Lohnarbeiter, Kapitalisten, Grundeigenthumer zu Bildnern der drei grossen gesellschaftlichen Klassen?" ("Comment se fait-il que ce soient les ouvriers salaries, les capitalistes et les proprietaires fonciers qui constituent les trois grandes classes de la societe?") et a laquelle il n'aurait supposement jamais repondu.
ISSN:0315-7997
DOI:10.3167/hrrh.2022.480202