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Santé orale et alimentation chez les personnes âgées : une adaptation multifactorielle

Le vieillissement peut s’accompagner de changements dans la sphère orale tels que la diminution de l’efficacité masticatoire ou encore la dégradation quantitative et qualitative de la salive. Ces changements, peuvent avoir un impact sur la capacité des personnes âgées à dégrader l’aliment, conduisan...

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Published in:Nutrition clinique et métabolisme 2018-11, Vol.32 (4), p.259-259
Main Authors: Fleury, S., Vandenberghe-Descamps, M., Septier, C., Feron, G., Labouré, H., Sulmont-Rossé, C.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Le vieillissement peut s’accompagner de changements dans la sphère orale tels que la diminution de l’efficacité masticatoire ou encore la dégradation quantitative et qualitative de la salive. Ces changements, peuvent avoir un impact sur la capacité des personnes âgées à dégrader l’aliment, conduisant éventuellement à des comportements d’évitement. Soixante-deux seniors (>65 ans) vivant à domicile et ne présentant pas de pathologie chronique ont été recrutés sur la base de leur nombre d’unités fonctionnelles postérieures, c’est-à-dire du nombre de paires de dents antagoniste postérieure ayant au moins une zone de contact pendant la mastication. Deux groupes de sujets, 30 (15H ; 15F) présentant une bonne dentition (âge=72±5 ans, nombre d’unités fonctionnelles=8±1) et 32 (15H ; 17F) présentant une mauvaise dentition (âge=72±5 ans, nombre d’unités fonctionnelles=3±1) ont été sélectionnés. Des données de flux salivaires au repos et stimulé et d’auto-évaluation de la xérostomie ont également été relevées. Chaque participant a complété un relevé alimentaire de 5jours, ce qui a permis de déterminer la fréquence de consommation, les quantités consommées ainsi que les apports en nutriments. Les analyses statistiques ont été faites par ANOVA à un facteur et régressions linéaires. Le protocole a été approuvé par le CPP Est-1 N° IRB 2016-A00916-45. Résultats et analyse statistique Les personnes en mauvaise dentition consomment des fruits et légumes moins fréquemment que ceux en bonne dentition (Bonne dentition : 5,1±0,3 occasions de consommation par jour, Mauvaise dentition : 4,1±0,3 occasions de consommation par jour, F(60)=4,9, p
ISSN:0985-0562
1768-3092
DOI:10.1016/j.nupar.2018.09.061