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Les modes passent, la communauté reste

RésuméOn peut s’étonner de la longévité d’une approche communautaire ayant depuis longtemps montré ses limites, que ce soit au cours du cycle étatiste ou du cycle libéral, dans les projets productivistes ou de développement durable. Nous interrogerons les logiques internes au monde du développement...

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Bibliographic Details
Published in:Cahiers d'études africaines 2011, Vol.51 (202/203), p.395-414
Main Author: Dahou, Tarik
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:RésuméOn peut s’étonner de la longévité d’une approche communautaire ayant depuis longtemps montré ses limites, que ce soit au cours du cycle étatiste ou du cycle libéral, dans les projets productivistes ou de développement durable. Nous interrogerons les logiques internes au monde du développement qui imprime une marque communautaire aux sociétés sans doute pour faire porter ses logiques « topographiques » d’intervention. La simplification du réel par des catégories exogènes permettant le gouvernement des hommes, notamment à partir d’une notion telle que celle de communauté (vague et donc adaptable), ne traduit-elle pas une difficulté de l’univers du développement à s’affranchir des technologies de pouvoir de l’État moderne ?
ISSN:0008-0055
1777-5353
DOI:10.4000/etudesafricaines.16708