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La fatigue musculaire induite par des contractions volontaires et électro-induites affecte différemment les mécanismes de contrôle postural monopodal
L’objectif était de comparer les effets de contractions musculaires volontaires (VOL) et électro-induites (ES) fatigantes sur la contraction maximale volontaire (CMV), le contrôle postural monopodal et le niveau d’activation centrale (NAC). La CMV a été évaluée avec des capteurs de force, le contrôl...
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Published in: | Neurophysiologie clinique 2019-12, Vol.49 (6), p.444-444 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | L’objectif était de comparer les effets de contractions musculaires volontaires (VOL) et électro-induites (ES) fatigantes sur la contraction maximale volontaire (CMV), le contrôle postural monopodal et le niveau d’activation centrale (NAC).
La CMV a été évaluée avec des capteurs de force, le contrôle postural avec une plateforme de force et des mesures électromyographiques (EMG), et le NAC à l’aide d’un stimulateur électrique (technique superimposée). La fatigue était atteinte lorsque les sujets étaient incapables de poursuivre l’exercice à 20 % de la CMV à la fois pour les contractions VOL et ES (générées artificiellement à l’aide d’un stimulateur électrique).
L’exercice VOL a induit une diminution significative du NAC contrairement à l’exercice ES. Ainsi, la fatigue centrale n’était présente qu’après les contractions volontaires. L’exercice VOL a également induit une altération posturale (déplacement du centre des pressions) et des mécanismes compensateurs (activités EMG) plus importants que l’exercice ES.
Les mécanismes de contrôle postural sont modulés différemment selon la nature des contractions fatigantes, probablement en raison d’une intégration différente de signaux de fatigue spécifiquement induits. En raison de l’impact neurophysiologique plus important pour les contractions VOL que pour les contractions ES dues à des perturbations centrales plus importantes, l’exercice VOL a induit des mécanismes compensateurs plus importants. Néanmoins, la présence de mécanismes compensateurs à l’issue de contractions ES souligne clairement la capacité du système nerveux central à assurer un contrôle moteur précis malgré des perturbations neuromusculaires induites artificiellement. |
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ISSN: | 0987-7053 1769-7131 |
DOI: | 10.1016/j.neucli.2019.10.104 |