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Chief Happiness Officer : quelles contributions au bien-être en entreprise ?
L'intérêt et la controverse suscités par l'émergence de la fonction de Chief Happiness Officer (CHO) posent la question de sa contribution effective au bien-être au travail. Le CHO incarne-t-il une fonction « gadget » ou constitue-t-il une réelle avancée dans le développement du bien-être...
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Published in: | Gerer & Comprendre 2020, Vol.140 (2), p.5-18 |
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Main Authors: | , |
Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | L'intérêt et la controverse suscités par l'émergence de la fonction de Chief Happiness Officer (CHO) posent la question de sa contribution effective au bien-être au travail. Le CHO incarne-t-il une fonction « gadget » ou constitue-t-il une réelle avancée dans le développement du bien-être en entreprise ? Pour répondre à cette question, nous nous sommes appuyés sur la littérature consacrée au bien-être au travail et sur une étude qualitative menée auprès de CHO ou apparentés. Nous montrons que si le recrutement de CHO s'inscrit dans une logique de contribution au bien-être hédonique et de recherche de transversalité, il relève assez peu d'une logique de bien-être eudémonique. Nos résultats montrent également que le CHO peut être recruté dans une perspective utilitariste, ce qui peut compromettre sa contribution au bien-être sur le long terme. La contribution du CHO au bien-être est donc partielle et doit être complétée par d'autres dispositifs ou d'autres fonctions. |
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ISSN: | 0295-4397 2271-7943 |
DOI: | 10.3917/geco1.140.0005 |