Les espérances de vie en bonne santé des Européens

Depuis 2005 Eurostat calcule chaque année l’espérance de vie sans limitation d’activité sous le nom d’« années de vie en bonne santé ». Si l’espérance de vie à 65 ans s’est allongée d’un an dans l’Union européenne entre 2005 et 2010, le temps vécu en mauvaise santé perçue a diminué (de 0,5 à 1,1 an...

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Published in:Population et sociétés 2013, Vol.499 (4), p.1-4
Main Authors: Robine, Jean-Marie, Cambois, Emmanuelle
Format: Article
Language:fre
Subjects:
Divers
Démographie
Ecologie humaine et démographie
Humanities and Social Sciences
Problèmes de la vieillesse. Mort
Sante publique. Hygiene-medecine du travail
Santé publique. Hygiène
Sciences biologiques et medicales
Sciences medicales
Sociologie
Sociologie de la famille. Groupes d'âge
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Summary:Depuis 2005 Eurostat calcule chaque année l’espérance de vie sans limitation d’activité sous le nom d’« années de vie en bonne santé ». Si l’espérance de vie à 65 ans s’est allongée d’un an dans l’Union européenne entre 2005 et 2010, le temps vécu en mauvaise santé perçue a diminué (de 0,5 à 1,1 an selon le sexe), et ce en dépit de l’augmentation des années de vie s’accompagnant de maladies chroniques (de 1,6 à 1,3 an selon le sexe), le temps vécu sans limitation d’activité restant inchangé. Ce paradoxe peut s’expliquer en partie par un repérage plus systématique et par une meilleure prise en charge des problèmes de santé, dont la fréquence a pu augmenter sans pour autant que les déclarations de limitations d’activité ou la perception négative de sa santé aient augmenté.
ISSN:0184-7783
1950-6236
DOI:10.3917/popsoc.499.0001