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Les aires marines protégées en Afrique de l’Ouest : bilan et perspectives vis-à-vis des engagements internationaux

Longuement débattu, le nouveau cadre mondial pour la biodiversité vise à la protection statutaire de 30 % de la surface mondiale d’ici à 2030. Cet objectif fait suite, entre autres, à la cible 11 d’Aichi et à l’Objectif pour le développement durable (ODD) 14.5, qui tous deux appelaient à la protecti...

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Published in:Etudes caribéennes 2022-12 (53)
Main Authors: Touron-Gardic, Grégoire, Failler, Pierre, Sadio, Oumar, Deffry, Idriss, Traore, Marie-Suzanne
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:Longuement débattu, le nouveau cadre mondial pour la biodiversité vise à la protection statutaire de 30 % de la surface mondiale d’ici à 2030. Cet objectif fait suite, entre autres, à la cible 11 d’Aichi et à l’Objectif pour le développement durable (ODD) 14.5, qui tous deux appelaient à la protection de 10 % de la surface marine mondiale. Cet article présente et analyse le différentiel qui existe entre les données surfaciques de la base de données mondiale WDPA, qui permet de mesurer les progrès des pays vers ces objectifs, et celles qui sont issues d’un recensement minutieux auprès des administrations de sept pays d’Afrique de l’Ouest. Ces pays sont loin de l’objectif de 10 % de surface marine protégée, et de nombreuses zones prioritaires ne sont pas couvertes. En sus de ces zones, les aires marines protégées (AMP) hauturières de grande taille sont essentielles pour combler leur retard. Néanmoins, la mise en place de telles AMP en haute mer pose la question de la faisabilité et de l’équité, dans des pays où les ressources financières, humaines et techniques sont limitées pour la conservation. Enfin, la période « post-aichi » qui débute est abordée.
ISSN:1779-0980
1961-859X
DOI:10.4000/etudescaribeennes.25281