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Auton’Al 60 : Programme de Prévention de la perte d’autonomie des seniors de l’Oise

Epidémiologie. La perte d’autonomie varie selon les individus : elle n’est pas uniquement fonction de l’état de santé, mais aussi de l’environnement social et psychologique. Les facteurs de risque sont multiples, incluant le manque d’accès à une alimentation équilibrée, une activité physique ou du l...

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Published in:Nutrition clinique et métabolisme 2019-03, Vol.33 (1), p.59-59
Main Authors: Lavefve, L., Branchu, J., Breil, B., Depeint, F., Pouillart, P., Niamba, C.-N., Younes, H., Buche-Foissy, C., Illner, A.-K.
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:Epidémiologie. La perte d’autonomie varie selon les individus : elle n’est pas uniquement fonction de l’état de santé, mais aussi de l’environnement social et psychologique. Les facteurs de risque sont multiples, incluant le manque d’accès à une alimentation équilibrée, une activité physique ou du lien social. La prévention doit donc se fonder sur une approche multidimensionnelle, souvent peu étudiée par rapport à sa pertinence préventive. Le projet Auton’Al 60 vise à prévenir la perte d’autonomie liée à l’alimentation, à l’activité physique et au bien-être mental auprès de bénéficiaires, âgés de 60 à 89 ans, avec un GIR 5 ou 6 dans l’Oise. Entre février et juillet 2018, 7 ateliers de prévention ont été proposés dans 5 zones géographiques (urbaines et rurales). Un blog et une newsletter mensuelle ont été créés afin de garder un contact avec les bénéficiaires entre chaque atelier. L’évaluation s’est basée sur un entretien approfondi à T0 sur le niveau d’autonomie, les habitudes alimentaires et l’état de santé ainsi que sur 2 questionnaires auto-administrés à mi-parcours et à la fin du projet. L’analyse statistique a été réalisée à l’aide de SPSS 17. Un total de, 69 ateliers ont été réalisés en 5 mois. Au total, 91 séniors (27,8 % hommes–71,9 % femmes) ont tous participé à au moins un atelier, avec un âge moyen de 69,1 ans (±6,3). Ils ont été 72,6 % à être présents à 6 ou 7 ateliers, et 49,5 % à réaliser l’ensemble des 7 ateliers. 6,7 % déclarent avoir un degré d’autonomie avec des aides ponctuelles ou être en perte d’autonomie. 32,6 % de la population ont déclaré une absence de maladie chronique et 43,8 % ont un IMC (kg/m2) normal. La prévalence de l’obésité est de 15,7 %. Au total, 52,9 % des participants interrogés en fin de projet ont indiqué avoir diminué leur consommation de produits riches en matières grasses, 60,9 % leur consommation de sucre, et 52,9 % affirment consommer moins de sel. 80 % pratiquent du sport régulièrement à la fin du projet, contre 60 % au début. Enfin, 23,2 % des bénéficiaires ont démarré une nouvelle activité associative durant le projet, dans des associations sportives (5,5 %), culturelles (6,8 %), loisirs (2,7 %) ou sociales (8,2 %). Cependant, la population âgée de 66 à 69 ans a été identifiée comme plus fragilisée : leur état de santé est perçu comme moins bon, ils pratiquent moins d’activité physique et ont un IMC ainsi qu’une prévalence de personnes en surpoids (61,9 %) plus importante que pour les autres tranches d’âge. L
ISSN:0985-0562
1768-3092
0985-0562
DOI:10.1016/j.nupar.2019.01.329