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The Development of Capital Markets in Africa, with Particular Reference to Kenya and Nigeria (Le développement des marchés de capitaux en Afrique, et tout particulièrement au Kenya et au Nigéria) (La evolución de los mercados de capital en Africa, especialmente en Kenia y Nigeria)

Le document étudie l'utilisation du mécanisme des marchés de capitaux dans la mobilisation intérieure du capital en Afrique, et en particulier au Kenya et au Nigéria. Le manque de marchés de capitaux organisés tient avant tout aux niveaux relativement faibles du revenu national et du revenu par...

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Bibliographic Details
Published in:Staff papers - International Monetary Fund 1971-07, Vol.18 (2), p.420-472
Main Author: Arowolo, Edward A.
Format: Article
Language:English
Subjects:
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Description
Summary:Le document étudie l'utilisation du mécanisme des marchés de capitaux dans la mobilisation intérieure du capital en Afrique, et en particulier au Kenya et au Nigéria. Le manque de marchés de capitaux organisés tient avant tout aux niveaux relativement faibles du revenu national et du revenu par habitant dans presque tous les pays africains; elle s'explique aussi par la modicité du volume de l'épargne financière, le degré limité de monétarisation des économies, ainsi que par l'absence d'une organisation à grande échelle des activités économiques sous forme de sociétés. Du côté de la demande, il convient de noter dans ces pays une préférence assez répandue pour les avoirs non financiers et pour des avoirs sous une forme liquide conférant une protection. Alors qu'au Kenya, l'expansion du marché des capitaux a été due en grande partie à l'initiative du secteur privé, c'est l'Etat qui est à l'origine de la création et du développement de ce marché au Nigéria. Ces deux pays ont cependant pris des mesures législatives en vue d'encourager les caisses de pension et de prévoyance, les compagnies d'assurances et autres établissements financiers à placer leurs fonds recueillis en valeurs émises dans le pays. La création d'un contrôle des changes sur les mouvements de capitaux a aussi eu pour effet d'intensifier l'activité des marchés de capitaux. En outre, le nombre croissant des émissions d'Etat, lié à une augmentation modeste du volume des valeurs industrielles et à l'élargissement du réseau des établissements financiers, a contribué à créer une base solide pour le développement de ces marchés. L'essor des émissions de valeurs au Kenya et au Nigéria a entraîné une activité boursière plus grande dans ces pays, mais avec des opérations demeurant très limitées. Malgré l'étroitesse de ces marchés, les cours des actions, tant au Kenya qu'au Nigéria, n'ont pas enregistré de fortes fluctuations. Le désir de conserver assez longtemps les valeurs en portefeuille et la prépondérance des valeurs d'Etat ont eu un effet modérateur sur les variations des cours. Si l'on considère les caractéristiques des économies africaines et l'expérience du Kenya et du Nigéria, certaines mesures sont nécessaires pour encourager l'évolution de marchés de capitaux organisés. Il y aurait lieu de stimuler l'offre devaleurs industrielles par la création de sociétés anonymes et l'aménagement d'industries. Par exemple, certaines entreprises publiques pourraient être transformées en sociétés anonymes,
ISSN:0020-8027