Entre pratique et théorie : la palette colorée des remèdes salernitains (xie-xiiie siècle)

Les méthodes thérapeutiques des médecins salernitains fondées sur la « médecine des contraires » s’enrichissent, à partir des traductions de Constantin l’Africain (xie siècle), d’un cadre théorique cherchant à définir de manière plus précise l’effet des remèdes. Se met alors en place une évaluation...

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Published in:Pallas (Toulouse, France) France), 2021 (117), p.235-245
Main Author: Ausécache, Mireille
Format: Article
Language:fre
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description Les méthodes thérapeutiques des médecins salernitains fondées sur la « médecine des contraires » s’enrichissent, à partir des traductions de Constantin l’Africain (xie siècle), d’un cadre théorique cherchant à définir de manière plus précise l’effet des remèdes. Se met alors en place une évaluation graduée des qualités premières (chaud-froid-sec-humide) des simples entrant dans la composition des préparations pharmacologiques. Cependant, les ouvrages de la pratique font état de prescriptions qui semblent relever d’une autre grille de lecture, de la tradition ancienne d’une « médecine analogique » dans laquelle est établi un rapport entre le nom, l’aspect, la couleur d’un remède et ceux de la maladie à traiter. Nous nous efforçons ici de voir comment ces deux approches se recoupent ou non en étudiant quelques éléments colorés de la pharmacopée salernitaine.
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Se met alors en place une évaluation graduée des qualités premières (chaud-froid-sec-humide) des simples entrant dans la composition des préparations pharmacologiques. Cependant, les ouvrages de la pratique font état de prescriptions qui semblent relever d’une autre grille de lecture, de la tradition ancienne d’une « médecine analogique » dans laquelle est établi un rapport entre le nom, l’aspect, la couleur d’un remède et ceux de la maladie à traiter. 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Se met alors en place une évaluation graduée des qualités premières (chaud-froid-sec-humide) des simples entrant dans la composition des préparations pharmacologiques. Cependant, les ouvrages de la pratique font état de prescriptions qui semblent relever d’une autre grille de lecture, de la tradition ancienne d’une « médecine analogique » dans laquelle est établi un rapport entre le nom, l’aspect, la couleur d’un remède et ceux de la maladie à traiter. 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