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Les crises récentes en turquie et en argentine sont-elles les dernières d'une espèce en voie de disparition ?

Cet article apporte de nouveaux éclaircissements sur les efforts des instances officielles pour mieux prévenir et résoudre les crises financières. Les progrès réalisés ont permis de faire de la scène internationale une place financière plus sûre. Les retombées internationales relativement limitées d...

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Published in:Revue d'économie financière 2003-01 (70), p.51-64
Main Author: EICHENGREEN, Barry
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Cet article apporte de nouveaux éclaircissements sur les efforts des instances officielles pour mieux prévenir et résoudre les crises financières. Les progrès réalisés ont permis de faire de la scène internationale une place financière plus sûre. Les retombées internationales relativement limitées des crises en Turquie et en Argentine le démontrent clairement. La plus grande flexibilité des taux de change sur d'autres marchés émergents a apporté le bénéfice d'une marge d'ajustement supplémentaire. L'amélioration du contrôle et de la régulation, ainsi qu'un niveau d'endettement réduit du système financier international ont limité la détresse du secteur bancaire et affaibli le rôle du réseau des créanciers habituels à l'origine de la propagation des difficultés financières. Toutefois, il se pourrait simplement que les crises en Turquie et en Argentine aient été plus largement prévues et anticipées que la plupart des crises précédentes, permettant ainsi aux acteurs du marché financier de mieux se protéger. This paper assesses recent events in Turkey and Argentina for the light they shed on official efforts to better prevent and resolve financial crises. A case can be made that progress on the official agenda has begun to make the world a safer financial place. This is evident in the relatively limited international spillovers of the Turkish and Argentine crises. More flexible exchange rates in other emerging markets have added an additional margin for adjustment. Improved supervision and regulation and reduced leverage in the international financial system have limited banking-sector distress and weakened the operation of the common-creditor channel for the spread of financial difficulties. Still, it could simply be that the Turkish and Argentine crises were more widely foreseen and anticipated than most of their predecessors, allowing financial market participants to hedge their exposures.
ISSN:0987-3368
1777-5744