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ECONOMIC POLICY, FREE INSTITUTIONS AND DEMOCRATIC PROCESS / POLITICA ECONOMICA, LIBERE ISTITUZIONI E PROCESSO DEMOCRATICO
Les mesures concernant l'ensemble de la politique proposées par les économistes n'ont pas été adoptées par les gouvernements démocratiques. Une raison importante de ce refus semble due à l'insuccès des économistes à considérer les procédés à travers lesquels doivent être faits les cho...
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Published in: | Politico (Pavia, Italy) Italy), 1960-06, Vol.25 (2), p.265-293 |
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Main Authors: | , |
Format: | Article |
Language: | English |
Subjects: | |
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Summary: | Les mesures concernant l'ensemble de la politique proposées par les économistes n'ont pas été adoptées par les gouvernements démocratiques. Une raison importante de ce refus semble due à l'insuccès des économistes à considérer les procédés à travers lesquels doivent être faits les choix collectifs dans une société démocratique. Il n'existe là aucun esprit de groupe, aucune « fonction de bienêtre social » qui puisse plus ou moins automatiquement sélectionner les mesures les plus efficaces de la conduite politique, bes choix tant sociaux que collectifs sont faits par des individus, agissant de plusieurs façons, et les individus sont poussés de la même façon qu'ils le sont quand ils participent à l'activité de marché. Ce n'est qu'un premier pas fait à l'égard de l'analyse des choix politiques par ce rapprochement individuel. La conception libérale classique de démocratie impliquait que le débat sur les points en discussion devait durer jusqu'à l'obtention d'une unanimité substantielle. Cela suggère la nécessité d'un compromis, et un moyen pour assurer le compromis se trouve dans la compensation. La conception typique de compensation est comme un moyen pour obtenir un accord. Mais le principe dominant de la conception majoritaire de la démocratie a éclipsé ce principe plus ancien. Dans l'opération de la règle de la majorité (majority rule), notamment quand le gouvernement met en oeuvre une spéciale amélioration législative, il n'y a qu'à s'attendre à voir adoptées les mesures politiques qui semblent contraires aux intérêts généraux du groupe tout entier. Relativement, trop de ressources tendront à être consacrées au secteur public de l'activité. Cette conclusion générale est renforcée lorsqu'on reconnaît l'illusion fiscale et tous les gouvernements modernes doivent tâcher d'encourager cette illusion. Cette analyse, si elle est admise comme préliminaire, a d'importantes implications pour le travail de l'économiste et du sociologue. D'abord les économistes peuvent à travers une analyse positive, chercher à dissiper les illusions fiscales. Ensuite, les institutions d'un choix collectif opérant elles-mêmes peuvent être considérées comme des variables sujettes à des modifications et à des changements. Un bilan de secteur ou partiel peut être très utile. Plus radicalement, des objectifs déterminés aujourd'hui par une vote de majorité, peuvent être remplacés par un régime d'unanimité. Ce dernier changement ne doit pas paraître naif quand on admet que, en fait une act |
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ISSN: | 0032-325X 2239-611X |