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Marsolaire d'Amira de la Rosa: La violence occultée
L'article constitue une approche de la violence de genre dans la littérature de la Caraïbe colombienne à travers le récit Marsolaire (1941), de l'écrivaine Amira de la Rosa. Dans l'histoire, une mineure est violée par son parrain, sans que personne, pas même la victime, ne semble cons...
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Published in: | Caravelle (1988) 2014-06 (102), p.121-136 |
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Main Author: | |
Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | L'article constitue une approche de la violence de genre dans la littérature de la Caraïbe colombienne à travers le récit Marsolaire (1941), de l'écrivaine Amira de la Rosa. Dans l'histoire, une mineure est violée par son parrain, sans que personne, pas même la victime, ne semble considérer l'action comme violente. Le problème de la dissimulation de l'abus n'est qu'au niveau intra-textuel ; la critique est également restée aveugle, devenant complice de l'infraction et reproductrice de la domination masculine. Le viol est un thème qui suscite rarement une méditation profonde dans les manifestations littéraires de la région, peut-être parce que cela impliquerait d'effectuer une critique radicale de la société caribéenne, un examen révélateur des relations de pouvoir constitutives d'une idiosyncrasie considérée comme légitime et naturelle. El artículo aborda la violencia de género en la literatura del Caribe colombiano a través del cuento Marsolaire (1941), de la escritora Amira de la Rosa. En el relato, una menor es violada por su padrino, sin que nadie, ni siquiera la propia víctima, parezca considerar la acción como violenta. El problema del ocultamiento del abuso no solo se da a nivel intratextual, sino que la crítica también ha permanecido ciega, convirtiéndose en cómplice de la infracción y reproductora de la dominación masculina. La violación es un tema sobre el que rara vez se ha realizado una meditación profunda en las manifestaciones literarias de la región, tal vez porque implicaría hacer una crítica radical de la sociedad caribeña, descubriendo así las relaciones de poder que forman parte de una idiosincrasia que se considera legítima y natural. This article approaches gender-based violence in Caribbean Colombian literature, through the short story Marsolaire (1941), written by Amira de la Rosa. In the plot's summary, an underage girl is raped by her godfather. No one, including the victim, seems to consider this as a violent act. Obscuring the abuse is a given problem depicted not only at intratextual level; it also seems to have blinded the critics, making them accomplices of the offence, reproducing the masculine domination. Rape is a subject which has rarely triggered a profound meditation in the region's literary manifestations, perhaps because it would imply a radical criticism of Caribbean society, therefore revealing the power relations which include part of an idiosyncrasy seen as legitimate and natural. |
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ISSN: | 1147-6753 |