Limits to Financialization Sociological Analyses of the Financial Crisis

• Published in: Archives européennes de sociologie. European journal of sociology. 2011-01, Vol.52 (3), p.347-389
• Main Author: DEUTSCHMANN, CHRISTOPH
• Format: Article
• Language: English
• Subjects: Capital markets; Capitalism; Economic crises; Economic sociology; Entrepreneurship; Financial economics; Financial investments; General studies. Economic systems; Hegemony; Investors; Social innovation; Sociology; Sociology of economy and development; STATE OF THE ART
• ISSN: 0003-9756; 1474-0583
• DOI: 10.1017/S0003975611000154

In the discussion on the causes of the financial crisis three main lines of argument can be distinguished: The ,,regulatory failure" argument, the theory of the cyclical instability of financial markets, and analyses of „financialization”. From a sociological point of view, the latter analyses deserve particular interest, as they consider the crisis in the context of the larger structural changes of mature capitalist societies that have developed since the last decades of the 20th century. The paper first provides an overview of the financialization literature, focussing of the interplay between the changes on the macro-, meso- and micro levels of society that led to the present dominance of the financial services sector over the economy. Moreover, the historical analyses of Arrighi and Silver are considered. The second part of the paper offers a theoretical reconceptualization of the empirical findings in the framework of a multilevel model of capitalist dynamics. The model shows how a prosperous capitalist economy like the Western one in the second half of the 20th century can be transformed into a financialized economy due to its own internal dynamics. From a sociological perspective, financialization can thus be understood as a hegemonial regime of financial investors over entrepreneurs. Dans le débat sur les causes de la crise financière, on peut isoler trois argumentaires : le déficit de régulation, la théorie de l'instabilité cyclique des marchés financiers, et l'analyse de la « financialisation » elle-même. Pour le sociologue, cette dernière ligne mérite un intérêt particulier parce qu'elle place la crise dans le contexte plus large de changements structurels intervenus dans les sociétés capitalistes avancées à la fin du XXe siècle. Notre étude s'ouvre avec une vue d'ensemble de la littérature sur la financialisation en fustigeant les changements aux trois niveaux : micro, meso et macro dont les interrelations ont conduit à la domination des services financiers sur toute l'économie. Référence est faite aux travaux historiques de Arrighi et Silver. La seconde partie présente à partir des données empiriques une recomposition théorique. Le modèle, à plusieurs niveaux, montre comment une économie capitaliste prospère comme celle de l'Occident dans la seconde moitié du XXe siècle peut se transformer en une économie financialisée du fait de ses dynamiques internes. Du point de vue sociologique, on parlera d'hégémonie des investisseurs vis-à-vis des entre