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Adieu maman
La famille était la cellule sur laquelle reposait la sociéte chinoise ancienne, a telles enseignes que la piéte filiale se vit extrapoler en loyalisme á l'égard de l'empereur, pére du peuple. Aussi le bouddhisme, qui invitait son clergé a ‘sortir de la famille’ pour s'agreger á une co...
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Published in: | Bulletin of the School of Oriental and African Studies 1973-06, Vol.36 (2), p.271-286 |
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Format: | Article |
Language: | English |
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Summary: | La famille était la cellule sur laquelle reposait la sociéte chinoise ancienne, a telles enseignes que la piéte filiale se vit extrapoler en loyalisme á l'égard de l'empereur, pére du peuple. Aussi le bouddhisme, qui invitait son clergé a ‘sortir de la famille’ pour s'agreger á une communauté religieuse, indépendante de l'État, ne laissa-t-il pas de poser aux Chinois qui s'y ralliérent bien des problémes douloureux. C'est ce dont témoigne l'insistance qu'ont mise les traducteurs, les commentateurs, les auteurs de textes apocryphes ou populaires, á illustrer les détours auxquels les moines bouddhistes pouvaient recourir pour ‘retribuer’ les bontes qu'ils avaient reçues de leurs parents. La plupart des apocryphes et des élucubrations populaires de ce genre ne nous sont connus que par des manuscrits retrouvés a Tun-huang. Ceux-ci nous ont rendu notamment un certain nombre de tsanqui sont particuliérement touchants par leur ton ingenu et leur langue sans apprets. L'age m'incline a préférer la muse populaire á celle des lettrés, et j'ai choisi l'une de ces pieces pour en offrir une recension et une traduction á mon vieil ami Walter Simon, en y joignant trois autres qui s'en rapprochent étroitement. |
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ISSN: | 0041-977X 1474-0699 |
DOI: | 10.1017/S0041977X00134238 |