Loading…

Réévaluation de l’antibiothérapie probabiliste de l’infection urinaire de l’adulte en médecine libérale

La résistance bactérienne représente un problème majeur de santé publique. Beaucoup d’actions de bon usage concernent l’hôpital et peu sont destinées à la ville, où 90 % des antibiotiques sont prescrits. L’infection urinaire représente 20 % des prescriptions d’antibiotiques en ville et cette antibio...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published in:Médecine et maladies infectieuses 2017-06, Vol.47 (4), p.S41-S41
Main Authors: Bonnet, R., Pasquet, E., Burel, E., Tessier, E., Couppey, F., Piet, E., Vitrat, V.
Format: Article
Language:fre
Online Access:Get full text
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:La résistance bactérienne représente un problème majeur de santé publique. Beaucoup d’actions de bon usage concernent l’hôpital et peu sont destinées à la ville, où 90 % des antibiotiques sont prescrits. L’infection urinaire représente 20 % des prescriptions d’antibiotiques en ville et cette antibiothérapie devrait être réévaluée à j3 (sauf traitements minutes). À ce jour, il n’y a pas de donnée concernant cette réévaluation. L’objectif de cette étude est d’évaluer le pourcentage de réévaluation de l’antibiothérapie dans l’infection urinaire de l’adulte en ambulatoire. Étude multicentrique, observationnelle, descriptive, transversale avec inclusion prospective consécutive des patients réalisant un ECBU dans l’un des laboratoires participants. Un appel téléphonique au patient et au médecin généraliste à j3–j4 a permis d’évaluer la réévaluation, la pertinence de l’antibiothérapie initiale et la conformité aux recommandations. L’objectif secondaire était d’évaluer le taux d’ECBU réalisés hors recommandations (cystites simples). À ce jour, le recueil a eu lieu sur un seul groupement de laboratoire. Le recueil sur les 2 groupements restants se fera entre février et avril 2017. L’étude a été soumise à l’approbation de la CNIL, du CCTIRS et d’un CPP. À ce jour, 39 patients ont été inclus. 4 patients sont perdus de vue. Sur les 35 patients restants, il y a eu 28 traitements de plus de 3jours dont 18 ont été réévalués à J3 (64,3 %). Dix-neuf ECBU ont été prescrits hors recommandations (cystites simples) soit 54,3 %. En probabiliste, en cas de traitement de plus de 3jours (12 cystites simples), la principale molécule prescrite est une fluoroquinolone (15/28 ECBU soit 53,6 %). En cas de réévaluation, l’antibiothérapie était modifiée dans 33,3 % (6/18 réévaluations). Sur les 31 ECBU réalisés chez des femmes, 14 d’entres elles (41,2 %) ont eu une prescription de fluoroquinolone après documentation malgré l’existence d’une alternative thérapeutique. Cette étude sur 39 patients a permis d’évaluer les prescriptions de 36 médecins généralistes. Cette étude, en vie réelle, permet d’évaluer en prospectif, les antibiothérapies prescrites par un large panel de médecins généralistes. Elle met en évidence un défaut de réévaluation de l’antibiothérapie probabiliste dans l’infection urinaire de l’adulte prise en charge en ambulatoire et confirme l’importance de mettre en place des actions de bon usage à destination de la ville. Ces résultats sont provisoires dans l’attente d’un co
ISSN:0399-077X
1769-6690
DOI:10.1016/j.medmal.2017.03.099