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Expérience d’une consultation PREP au sein d’un CeGIDD : de nouveaux enjeux

La prophylaxie pré-exposition (PREP) est une nouvelle stratégie de prévention du VIH consistant en la prise d’une combinaison de deux antirétroviraux chez une personne non infectée par le VIH. Depuis janvier 2016, la prescription de PREP est effective, en France, dans le cadre d’une recommandation t...

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Published in:Médecine et maladies infectieuses 2017-06, Vol.47 (4), p.S143-S143
Main Authors: Valin, N., Fonquernie, L., Bottero, J., Bideault, H., Lefebvre, B., Bollens, D., Amato, C., Frayer, T., Francois, A., Girard, P.M.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:La prophylaxie pré-exposition (PREP) est une nouvelle stratégie de prévention du VIH consistant en la prise d’une combinaison de deux antirétroviraux chez une personne non infectée par le VIH. Depuis janvier 2016, la prescription de PREP est effective, en France, dans le cadre d’une recommandation temporaire d’utilisation. L’objectif de ce travail est de présenter l’expérience d’une consultation de PREP au sein d’un CeGIDD. L’ensemble des consultants était vu par un médecin. Un entretien par un volontaire de l’association AIDES était proposé, notamment lors du premier rendez-vous. Les données socio-démographiques et médicales des personnes ayant consulté pour PREP ont été saisies dans le logiciel Diamm®. Entre le 15 février 2016 et le 15 janvier 2017, 410 consultations de PREP ont eu lieu pour 146 consultants différents : 145 étaient des hommes tous homo-bisexuels, d’âge médian 36 ans (22 à 64 ans). Lors de la consultation initiale, 82 (56 %) déclaraient consommer des drogues lors des rapports sexuels. Le nombre moyen de rapports sexuels non protégés (RSNP) avec des partenaires différents au cours des 4 dernières semaines était de 3,2 et au cours des 6 derniers mois de 15,5. Une prise antérieure de traitement post-exposition (TPE) était retrouvée chez 77 (53 %) consultants et 41 (28 %) déclaraient un antécédent d’infection sexuellement transmissible (IST) dans les 12 derniers mois. La PREP a été prescrite chez 115 (79 %) consultants, dont 59 % selon un schéma intermittent. Les raisons de non-prescription de la PREP étaient : 10 consultants n’avaient finalement pas d’indication à la PREP, 2 venaient en fait pour un TPE, 2 avaient une hépatite B chronique et 1 une infection par le VIH au bilan initial et 16 sont en attente du bilan initial ou n’ont pas été revus après le premier rendez-vous. Au cours du suivi, au moins une IST a été diagnostiquée chez 30 (20 %) consultants (Chlamydia trachomatis, n=16, gonocoque, n=10, syphilis, n=6 et VIH, n=1). Au moins une vaccination a été réalisée chez 35 (24 %) consultants (hépatite A, n=21, hépatite B, n=12, méningite C, n=15). Quarante-cinq entretiens ont été menés par un volontaire de l’association AIDES auprès de 33 consultants différents. La consultation PREP assurée par un médecin du service aidé par l’association AIDES, a permis d’accueillir une majorité de consultants ayant une indication à la PREP. Ces consultations sont aussi l’occasion de dépister et traiter les IST fréquentes dans cette population et de com
ISSN:0399-077X
1769-6690
DOI:10.1016/j.medmal.2017.03.346