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Genre, stéréotypes et transmission de l'information : une approche expérimentale de la communication intragroupe
Depuis quelques temps, les disputes se sont faites de plus en plus fréquentes dans leur couple. De plus, Julie reproche à [Thomas] d'être très proche d'une de ses collègues de travail, Stéphanie, qui a la réputation d'être une fille assez facile. En effet, une ou deux fois, l'att...
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Published in: | Canadian journal of behavioural science 2011-07, Vol.43 (3), p.161 |
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Main Authors: | , |
Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Depuis quelques temps, les disputes se sont faites de plus en plus fréquentes dans leur couple. De plus, Julie reproche à [Thomas] d'être très proche d'une de ses collègues de travail, Stéphanie, qui a la réputation d'être une fille assez facile. En effet, une ou deux fois, l'attitude de Thomas semblait indiquer qu'il n'était pas insensible à son charme. D'ailleurs, Julie pressent qu'ils se sont déjà vus le soir, après le travail. C'est pourquoi un soir où elle se sent particulièrement seule, elle décide de sortir pour se changer un peu les idées. Elle va dans une discothèque bien connue de la région, boit un ou deux verres et rencontre Mathieu, un collègue de travail avec qui elle est devenue très complice. Bien que ce dernier soit déjà passablement ivre, elle se laisse séduire par son coté provocateur et passe la soirée en sa compagnie. À 6 heures du matin, elle décide de rentrer chez elle car elle sait que Thomas a l'habitude de lui téléphoner juste avant de partir à son bureau. En arrivant à la maison, quelle n'est pas sa surprise de le trouver endormi sur le canapé du salon alors qu'elle le croyait à Paris. Une belle table est dressée mais le repas est froid et les bougies toutes consumées. Touchée par cette attention, JuUe décide de déposer auprès de Thomas le parfum qu'eUe lui avait acheté quelques jours auparavant, pensant que c'était là une excellente occasion pour le lui offrir. Mais en se penchant pour déposer le parfum à ses cotés, elle le réveiUe et il s'écrit en sursaut : « il est 6 heures du mat', je t'ai attendu toute la soirée. Bon sang ! Où étais-tu ? Ça fait deux fois que tu me fais le coup ! » [Julie], déçue par sa réaction, lui rétorque : « Pour ton information j'ai passé la soirée avec quelqu'un qui lui au moins a un peu de temps à me consacrer ». Thomas passablement énervé : « De qui te moques-tu ? Tu sais très bien que j'ai accepté ce boulot pour qu 'on ne manque de rien. Crois-tu que ça m'amuse de me retrouver seul tous les soirs à Paris. . . » Julie furieuse lui coupe la parole : « Seul, c'est sans compter ta chère petite Stéphanie. [Je] sais très bien que tu as passé deux soirées avec elle. ». Thomas : « Je t'interdis de parler de Stéphanie comme ça, c 'est simplement une collègue ! Moi, je ne vais pas traîner le soir avec le premier venu ! » [Des] insultes ont ensuite fusé de part et d'autre, et apparemment l'un et l'autre ont réagi violemment puisque la bouteille de parfum a été brisée et le repas renversé : mais les versions d |
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ISSN: | 0008-400X 1879-2669 |
DOI: | 10.1037/a0022604 |