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Je suis heureux que ma mère soit vivante: Sublime, forcément sublime

Mère indigne parce que dépourvue d'un quelconque sens maternel, médiocre sans être pour autant un monstre d'inhumanité, elle apparaît sous un jour inédit devant le tribunal où elle a choisi de se faire aussi entendre en tant que témoin. Mais avant d'en arriver à cette ultime scène de...

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Bibliographic Details
Published in:Positif (Paris : 1952) 2009-09 (583), p.22
Main Author: Bauche, Nicolas
Format: Magazinearticle
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:Mère indigne parce que dépourvue d'un quelconque sens maternel, médiocre sans être pour autant un monstre d'inhumanité, elle apparaît sous un jour inédit devant le tribunal où elle a choisi de se faire aussi entendre en tant que témoin. Mais avant d'en arriver à cette ultime scène de procès (un modèle de cinéma que le duo de réalisateurs prend soin d'éviter tout du long), il aura fallu que ce fait divers passe par un triple travail d'écriture pour l'arracher à la seule expression d'un mal-être social. Filtré par le journalisme littéraire d'Emmanuel Carrère (il en fit le récit dans les colonnes du quotithen L'Evénement du jeudi), puis la mise en forme scénaristique (Jacques Audiard voulait en tirer un film), les Miller père et fils ont opté pour le portrait en pied de Thomas, de ses premières années à la post-adolescence.
ISSN:0048-4911