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L'Ombre de Goya par Jean-Claude Carrière

En outre, mėme si le theme de la mort revient avec insistance dans le film, et si Fon sait que Carriėre avait été trés affeeté par la disparition de Forman (en 2018), ľoeuvre ha rien de lugubre, tant eile manifeste ľinsatiable soif de voir, de savoir et de vivre qui caractérisait Carriėre. S'il...

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Published in:Positif (Paris : 1952) 2022-10 (740), p.40-41
Main Author: López-Linares, José Luis
Format: Magazinearticle
Language:fre
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description En outre, mėme si le theme de la mort revient avec insistance dans le film, et si Fon sait que Carriėre avait été trés affeeté par la disparition de Forman (en 2018), ľoeuvre ha rien de lugubre, tant eile manifeste ľinsatiable soif de voir, de savoir et de vivre qui caractérisait Carriėre. S'il nous fait découvrir des œuvres moins familiěres que celles du Prado (les peintures murales de Saragosse, de Cadiz et de l'ermitage de San Antonio de la Florida â Madrid), le film ne neglige aucune des toiles attendues, qu'il s'agisse des cartons pour des tapisseries, de La Prairie de Saint-Isidore, des portraits de la famille royale ou de la duchesse d'Albe ; il consacre de longs développements aux inquietantes « peintures noires » et aux gravures, Les Caprices et Les Desastres de la guerre. II s'inscrit ici dans la tradition du court métrage de Kast et Grémillon Les Desastres de la guerre (1951).
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S'il nous fait découvrir des œuvres moins familiěres que celles du Prado (les peintures murales de Saragosse, de Cadiz et de l'ermitage de San Antonio de la Florida â Madrid), le film ne neglige aucune des toiles attendues, qu'il s'agisse des cartons pour des tapisseries, de La Prairie de Saint-Isidore, des portraits de la famille royale ou de la duchesse d'Albe ; il consacre de longs développements aux inquietantes « peintures noires » et aux gravures, Les Caprices et Les Desastres de la guerre. 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