The Ethical Orientation of Russian Entrepreneurs

• Published in: Applied psychology 2000-10, Vol.49 (4), p.688-708
• Main Authors: Sommer, Steven, Welsh, Dianne, Gubman, Boris
• Format: Article
• Language: English
• Subjects: Entrepreneurs; Ethical conduct; Russia
• ISSN: 0269-994X; 1464-0597
• DOI: 10.1111/1464-0597.00040

Ethics has been a significant concern in the management literature and recent efforts have investigated ethical orientations across culture. However, little, if any, work has looked at ethical orientations among entrepreneurs and managers in the transforming Russian economy. This study surveyed the ethical orientations of Russian owner‐managers (n=194) involved in entrepreneurial and privatisation activities. A cross‐cultural comparison to US normative responses found no difference in Machiavellian orientation in general, though female Russian entrepreneurs perceived themselves as more likely to engage in opportunistic behaviour. Additionally, Russian entrepreneurs in general perceived themselves as more ethically rigid. These respondents also felt Russian organisations fostered more interpersonally collective but structurally opportunistic organisational climates. La litte´rature sur le management s’est beaucoup pre´occupe´e des problèmes e´thiques et des investigations re´centes ont porte´ sur les variations interculturelles. Toutefois, très peu, voire aucune recherche ne s’est inte´resse´e à l’e´thique des patrons et cadres de l’e´conomie russe en pleine transformation. Cette enquête a porte´ sur l’e´thique de 194 entrepreneurs russes implique´s dans les privatisations et la cre´ation d’entreprise. Une comparaison interculturelle avec les re´ponses normatives ame´ricaines ne de´cela aucune diffe´rence dans l’attitude globalement machiave´lique, bien que les femmes chefs d’entreprise russes se perc¸oivent elles‐mêmes comme plus dispose´es à se lancer dans des comportements opportunistes. De plus, les entrepreneurs russes se percevaient en général eux‐mêmes comme e´thiquement plus strictes. Les répondants avaient aussi l’impression que les organisations russes suscitaient plus des climats favorisant les relations que des ambiances structurellement opportunistes.