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Antibiothérapie péri-opératoire et greffe de peau: état des lieux sur les prescriptions dans les centres français de traitement de la brûlure, vers une harmonisation des pratiques?

La plupart des hôpitaux disposent d’un protocole sur l’antibioprophylaxie en chirurgie. Concernant la prise en charge des brûlés, malgré les recommandations de 2009 émises par la SFB en faveur d’une antibioprophylaxie, il persiste des variations importantes de pratiques individuelles intra-établisse...

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Published in:Annals of burns and fire disasters 2018-09, Vol.31 (3), p.209-212
Main Authors: Tiry, E., Leduc, A., Dumont, R., Ridel, P., Perrot, P., Duteille, F.
Format: Article
Language:English
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container_title Annals of burns and fire disasters
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creator Tiry, E.
Leduc, A.
Dumont, R.
Ridel, P.
Perrot, P.
Duteille, F.
description La plupart des hôpitaux disposent d’un protocole sur l’antibioprophylaxie en chirurgie. Concernant la prise en charge des brûlés, malgré les recommandations de 2009 émises par la SFB en faveur d’une antibioprophylaxie, il persiste des variations importantes de pratiques individuelles intra-établissement et inter-établissement lors d’une autogreffe cutanée ou la pose d’un substitut dermique dans les CTB français. Nous avons interrogé les chirurgiens exerçant dans douze CTB français par e-mail. Le chirurgien avait à cocher s’il prescrit une antibioprophylaxie, selon quelles modalités, sur la greffe de peau mince ou totale et le substitut dermique, dans deux indications que sont la brûlure aiguë et la séquelle de brûlure. Huit centres sur les douze nous ont retourné le tableau complété. Pour la brûlure aiguë, trois centres (37,5%) prescrivent systématiquement une antibioprophylaxie lors d’une greffe de peau mince ou totale, deux (25%) ne la prescrivent que si l’aspect clinique per opératoire est suspect d’infection et trois (37,5%) n’en prescrivent jamais. Lors de la pose d’un substitut dermique, cinq centres (62,5%) prescrivent une antibioprophylaxie systématiquement, un (12,5%) ne la prescrit que si l’aspect clinique est suspect et deux (25%) n’en prescrivent jamais. Pour la chirurgie des séquelles, cinq centres (62,5%) prescrivent systématiquement une antibioprophylaxie, qu’ils réalisent une greffe de peau mince ou totale ou un substitut dermique. Trois centres (37,5%) n’en prescrivent jamais. La survenue d’une infection après greffe de peau ou pose d’un substitut dermique est une complication fréquente. Notre état des lieux des pratiques à prescrire ou non une antibioprophylaxie démontre des variations très importantes. Évaluer de façon multicentrique le protocole d’antibioprophylaxie établi par la SFB en 2008 et publié en 2009 et son intérêt dans la diminution des infections après autogreffes cutanées et substituts dermiques dans la prise en charge du brûlé en aigu ou en séquelles pourrait permettre d’harmoniser les pratiques dans les CTB.
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Concernant la prise en charge des brûlés, malgré les recommandations de 2009 émises par la SFB en faveur d’une antibioprophylaxie, il persiste des variations importantes de pratiques individuelles intra-établissement et inter-établissement lors d’une autogreffe cutanée ou la pose d’un substitut dermique dans les CTB français. Nous avons interrogé les chirurgiens exerçant dans douze CTB français par e-mail. Le chirurgien avait à cocher s’il prescrit une antibioprophylaxie, selon quelles modalités, sur la greffe de peau mince ou totale et le substitut dermique, dans deux indications que sont la brûlure aiguë et la séquelle de brûlure. Huit centres sur les douze nous ont retourné le tableau complété. Pour la brûlure aiguë, trois centres (37,5%) prescrivent systématiquement une antibioprophylaxie lors d’une greffe de peau mince ou totale, deux (25%) ne la prescrivent que si l’aspect clinique per opératoire est suspect d’infection et trois (37,5%) n’en prescrivent jamais. Lors de la pose d’un substitut dermique, cinq centres (62,5%) prescrivent une antibioprophylaxie systématiquement, un (12,5%) ne la prescrit que si l’aspect clinique est suspect et deux (25%) n’en prescrivent jamais. Pour la chirurgie des séquelles, cinq centres (62,5%) prescrivent systématiquement une antibioprophylaxie, qu’ils réalisent une greffe de peau mince ou totale ou un substitut dermique. Trois centres (37,5%) n’en prescrivent jamais. La survenue d’une infection après greffe de peau ou pose d’un substitut dermique est une complication fréquente. Notre état des lieux des pratiques à prescrire ou non une antibioprophylaxie démontre des variations très importantes. Évaluer de façon multicentrique le protocole d’antibioprophylaxie établi par la SFB en 2008 et publié en 2009 et son intérêt dans la diminution des infections après autogreffes cutanées et substituts dermiques dans la prise en charge du brûlé en aigu ou en séquelles pourrait permettre d’harmoniser les pratiques dans les CTB.</description><identifier>ISSN: 1592-9558</identifier><identifier>EISSN: 1592-9566</identifier><identifier>PMID: 30863255</identifier><language>eng</language><publisher>Euro-Mediterranean Council for Burns and Fire Disasters - MBC</publisher><ispartof>Annals of burns and fire disasters, 2018-09, Vol.31 (3), p.209-212</ispartof><rights>Copyright © 2018 Euro-Mediterranean Council for Burns and Fire Disasters 2018</rights><lds50>peer_reviewed</lds50><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><linktopdf>$$Uhttps://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6367856/pdf/$$EPDF$$P50$$Gpubmedcentral$$H</linktopdf><linktohtml>$$Uhttps://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6367856/$$EHTML$$P50$$Gpubmedcentral$$H</linktohtml><link.rule.ids>230,314,727,780,784,885,53791,53793</link.rule.ids></links><search><creatorcontrib>Tiry, E.</creatorcontrib><creatorcontrib>Leduc, A.</creatorcontrib><creatorcontrib>Dumont, R.</creatorcontrib><creatorcontrib>Ridel, P.</creatorcontrib><creatorcontrib>Perrot, P.</creatorcontrib><creatorcontrib>Duteille, F.</creatorcontrib><title>Antibiothérapie péri-opératoire et greffe de peau: état des lieux sur les prescriptions dans les centres français de traitement de la brûlure, vers une harmonisation des pratiques?</title><title>Annals of burns and fire disasters</title><description>La plupart des hôpitaux disposent d’un protocole sur l’antibioprophylaxie en chirurgie. Concernant la prise en charge des brûlés, malgré les recommandations de 2009 émises par la SFB en faveur d’une antibioprophylaxie, il persiste des variations importantes de pratiques individuelles intra-établissement et inter-établissement lors d’une autogreffe cutanée ou la pose d’un substitut dermique dans les CTB français. Nous avons interrogé les chirurgiens exerçant dans douze CTB français par e-mail. Le chirurgien avait à cocher s’il prescrit une antibioprophylaxie, selon quelles modalités, sur la greffe de peau mince ou totale et le substitut dermique, dans deux indications que sont la brûlure aiguë et la séquelle de brûlure. Huit centres sur les douze nous ont retourné le tableau complété. Pour la brûlure aiguë, trois centres (37,5%) prescrivent systématiquement une antibioprophylaxie lors d’une greffe de peau mince ou totale, deux (25%) ne la prescrivent que si l’aspect clinique per opératoire est suspect d’infection et trois (37,5%) n’en prescrivent jamais. Lors de la pose d’un substitut dermique, cinq centres (62,5%) prescrivent une antibioprophylaxie systématiquement, un (12,5%) ne la prescrit que si l’aspect clinique est suspect et deux (25%) n’en prescrivent jamais. Pour la chirurgie des séquelles, cinq centres (62,5%) prescrivent systématiquement une antibioprophylaxie, qu’ils réalisent une greffe de peau mince ou totale ou un substitut dermique. Trois centres (37,5%) n’en prescrivent jamais. La survenue d’une infection après greffe de peau ou pose d’un substitut dermique est une complication fréquente. Notre état des lieux des pratiques à prescrire ou non une antibioprophylaxie démontre des variations très importantes. Évaluer de façon multicentrique le protocole d’antibioprophylaxie établi par la SFB en 2008 et publié en 2009 et son intérêt dans la diminution des infections après autogreffes cutanées et substituts dermiques dans la prise en charge du brûlé en aigu ou en séquelles pourrait permettre d’harmoniser les pratiques dans les CTB.</description><issn>1592-9558</issn><issn>1592-9566</issn><fulltext>true</fulltext><rsrctype>article</rsrctype><creationdate>2018</creationdate><recordtype>article</recordtype><recordid>eNqljk1Ow0AMhSMEouXnDj4AkULDhJQFCCFQD8A-chqnMUpmBs9MBSdCvQIsczEmFUJizcbPz5_0ng-S-aVaLtKlKorD312Vs-TEuZcsu8pUnh0nszwri3yh1Dz5vNeeaza-G3eClglsXDg1k6A3LATkYSPUtgRNxIThBsadRx-tg54pvIELAn10Vsitha1nox00GMd0XpP2kUArqMcPZDcleUH2NEQ0uR6hlvGrD0IXsCVxEDRBhzIYzQ6nwH2fjV_xayB3d5Yctdg7Ov_R0-T26fH5YZXaUA_U7Duxr6zwgPJeGeTqL9HcVRuzrYq8uC5Vkf874BvogoVn</recordid><startdate>20180930</startdate><enddate>20180930</enddate><creator>Tiry, E.</creator><creator>Leduc, A.</creator><creator>Dumont, R.</creator><creator>Ridel, P.</creator><creator>Perrot, P.</creator><creator>Duteille, F.</creator><general>Euro-Mediterranean Council for Burns and Fire Disasters - MBC</general><scope>5PM</scope></search><sort><creationdate>20180930</creationdate><title>Antibiothérapie péri-opératoire et greffe de peau: état des lieux sur les prescriptions dans les centres français de traitement de la brûlure, vers une harmonisation des pratiques?</title><author>Tiry, E. ; Leduc, A. ; Dumont, R. ; Ridel, P. ; Perrot, P. ; Duteille, F.</author></sort><facets><frbrtype>5</frbrtype><frbrgroupid>cdi_FETCH-pubmedcentral_primary_oai_pubmedcentral_nih_gov_63678563</frbrgroupid><rsrctype>articles</rsrctype><prefilter>articles</prefilter><language>eng</language><creationdate>2018</creationdate><toplevel>peer_reviewed</toplevel><toplevel>online_resources</toplevel><creatorcontrib>Tiry, E.</creatorcontrib><creatorcontrib>Leduc, A.</creatorcontrib><creatorcontrib>Dumont, R.</creatorcontrib><creatorcontrib>Ridel, P.</creatorcontrib><creatorcontrib>Perrot, P.</creatorcontrib><creatorcontrib>Duteille, F.</creatorcontrib><collection>PubMed Central (Full Participant titles)</collection><jtitle>Annals of burns and fire disasters</jtitle></facets><delivery><delcategory>Remote Search Resource</delcategory><fulltext>fulltext</fulltext></delivery><addata><au>Tiry, E.</au><au>Leduc, A.</au><au>Dumont, R.</au><au>Ridel, P.</au><au>Perrot, P.</au><au>Duteille, F.</au><format>journal</format><genre>article</genre><ristype>JOUR</ristype><atitle>Antibiothérapie péri-opératoire et greffe de peau: état des lieux sur les prescriptions dans les centres français de traitement de la brûlure, vers une harmonisation des pratiques?</atitle><jtitle>Annals of burns and fire disasters</jtitle><date>2018-09-30</date><risdate>2018</risdate><volume>31</volume><issue>3</issue><spage>209</spage><epage>212</epage><pages>209-212</pages><issn>1592-9558</issn><eissn>1592-9566</eissn><abstract>La plupart des hôpitaux disposent d’un protocole sur l’antibioprophylaxie en chirurgie. Concernant la prise en charge des brûlés, malgré les recommandations de 2009 émises par la SFB en faveur d’une antibioprophylaxie, il persiste des variations importantes de pratiques individuelles intra-établissement et inter-établissement lors d’une autogreffe cutanée ou la pose d’un substitut dermique dans les CTB français. Nous avons interrogé les chirurgiens exerçant dans douze CTB français par e-mail. Le chirurgien avait à cocher s’il prescrit une antibioprophylaxie, selon quelles modalités, sur la greffe de peau mince ou totale et le substitut dermique, dans deux indications que sont la brûlure aiguë et la séquelle de brûlure. Huit centres sur les douze nous ont retourné le tableau complété. Pour la brûlure aiguë, trois centres (37,5%) prescrivent systématiquement une antibioprophylaxie lors d’une greffe de peau mince ou totale, deux (25%) ne la prescrivent que si l’aspect clinique per opératoire est suspect d’infection et trois (37,5%) n’en prescrivent jamais. Lors de la pose d’un substitut dermique, cinq centres (62,5%) prescrivent une antibioprophylaxie systématiquement, un (12,5%) ne la prescrit que si l’aspect clinique est suspect et deux (25%) n’en prescrivent jamais. Pour la chirurgie des séquelles, cinq centres (62,5%) prescrivent systématiquement une antibioprophylaxie, qu’ils réalisent une greffe de peau mince ou totale ou un substitut dermique. Trois centres (37,5%) n’en prescrivent jamais. La survenue d’une infection après greffe de peau ou pose d’un substitut dermique est une complication fréquente. Notre état des lieux des pratiques à prescrire ou non une antibioprophylaxie démontre des variations très importantes. 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ispartof Annals of burns and fire disasters, 2018-09, Vol.31 (3), p.209-212
issn 1592-9558
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source Freely Accessible Journals; Open Access: PubMed Central
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