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Ex-librisul familiei Brâncoveanu în colecţiile tulcene
Cet article met en question l'ex-libris du Prince Michel-Constantin Bassaraba de Brancovan (1875-1967), le fils de Grégoire II Bassaraba de Brancovan (1827-1886) et de Rallou Musurus, né à Amphion, près Evian-les-Bains. Au début du XXème siècle le Prince Brancovan renonce au statut social qu...
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Published in: | Peuce 2010, Vol.VIII (8), p.251-258 |
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Main Author: | |
Format: | Article |
Language: | rum |
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Summary: | Cet article met en question l'ex-libris du Prince Michel-Constantin Bassaraba de Brancovan (1875-1967), le fils de Grégoire II Bassaraba de Brancovan (1827-1886) et de Rallou Musurus, né à Amphion, près Evian-les-Bains. Au début du XXème siècle le Prince Brancovan renonce au statut social qu'il détenait en France et décide de venir en Roumanie, où il a eu une intense activité politique. Il est mort à quatre-vingt-douze ans à Bucharest, après être exproprié de tous les propriétés des Bassaraba de Brancovan par le régime communiste.
L'ex-libris est au fond un supralibros héraldique avec des marques des Bassaraba de Brancovan, qui ressortent du blason-cavalier qui se trouve sur le diplôme de comte du Royaume Hongrois accordé par l'empereur Léopold I au boïard Constantin Bassaraba de Brancovan le 19 Mai 1688. La petite gravure de 8 sur 6,7 cm, confectionnée au début du XXème siècle par Stern Gr., redonne les éléments centraux du blason dont on a parlé, c'est-à-dire le cheval blanc surpris en mouvement et le cavalier roman qui a à la main droite une épée à deux tranchants au bout de laquelle est fichéeune tête de turc. Un couronne royale à une croix inclinée (comme la croix de Saint-Étienne) forme un pavillon de la composition et en bas du dessin se trouve un grand livre ouvert à une grosse ecriture qui nous fait penser à la Bible, symbole d'une profonde religiosité. La couronne princière fermée superpose le livre, un tas d'éléments suggérés à coup sûr par Michel-Constantin Bassaraba de Brancovan.
L'étiquette ex-libris a été identifiée a l'interiur des couvertures de trois tomes d'ancien livre roumain édités au XVII ème siècle, qui appartiennent au patrimoine de l'Institut de Recherches Éco-Muséales de Tulcea: La Sermon de Varlaam, Iassy, 1643; Evangile greco-romaine, Bucharest, 1693; Evangile, Snagov, 1697. Même si les représentations héraldiques centrales (le cavalier et la tête de turc fichée au bout de l'épée) sont d'origine hongroise, il y eut un descendent de la famille Bassaraba de Brancovan qui a fait vivre ces armes de concessoin par l'ex-libris utilisé pour la particularisation des livres herités ou acquis.
D'ailleurs l'ancienneté, la rareté et l'importance des exemplaires dont on a parlé témoigne les préoccupations bibliophiles du Prince Michel-Constantin. La reconstitution de la bibliothèque de ce grand patriote devrait préoccuper les spécialistes qui travaillent dans ce domaine. |
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ISSN: | 0258-8102 |