La militancia en el exilio parisino y su interacción con las redes transnacionales de Derechos Humanos: la construcción del concepto de víctima del conflicto

• Published in: Amnis 2013-07
• Main Author: Schelotto, Magdalena
• Format: Article
• Language: fre
• ISSN: 1764-7193
• DOI: 10.4000/amnis.1992

En nous focalisant sur l'exil uruguayen en France, et tout particulièrement à Paris, nous essayons d'appréhender l'organisation du militantisme de ceux s'ayant vu dans l’obligation de quitter leur pays. Comprendre cette problématique de l'exil, c'est assister à une série d'échanges multidirectionnels, bouleversant la vie de l'exilé et créant un impact non moins important sur la société d'accueil. C'est donc dans ce contexte-ci, que nous pouvons comprendre le rôle dans lequel, les différents groupes sociaux, politiques et de militance, finissent par se positionner dans leur tentative de réorganiser leur lutte contre la dictature uruguayenne. Cette recherche de positionnement et d'appropriation du langage des Droits de l'Homme (auquel, traditionnellement, ils s'opposaient), tout en conservant des objectifs et idéaux propres, a comme résultante l'évolution de la notion de victime tout au long du conflit. Cet échange, dû en grande partie au « pont » créé par le travail du militantisme en exil, en tant que porte-parole de l'actualité en Uruguay, face aux réseaux transnationaux des Droits de l'Homme, fait que la notion de « militant » ou de « victime » évolue. Son impact au sein de la société uruguayenne, celle de la transition démocratique, n'en sera pas moindre et donnera lieu à de nombreux débats et prises de position divergentes quant à la considération de ce passé récent.