Loading…

Problématique de la prise en charge des cancers du sein de « diagnostic postopératoire » à l’unité de chirurgie oncologique, CHU de Donka, Conakry (Guinée)

Résumé Objectifs Les objectifs sont d’évaluer la démarche diagnostique initiale ayant poussé à l’acte opératoire, décrire le profil clinique et déterminer les éléments qui influencent le traitement et le pronostic de ces cancers du sein. Matériels et méthode Il s’agit d’une étude descriptive prospec...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published in:Journal Africain du cancer 2010-08, Vol.2 (3), p.140-145
Main Authors: Traoré, B., Eric Douanla, D., Diallo, Y., Keïta, M., Bilivogui, K., Saadi, A., Koulibaly, M.
Format: Article
Language:fre
Subjects:
Citations: Items that this one cites
Items that cite this one
Online Access:Get full text
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Résumé Objectifs Les objectifs sont d’évaluer la démarche diagnostique initiale ayant poussé à l’acte opératoire, décrire le profil clinique et déterminer les éléments qui influencent le traitement et le pronostic de ces cancers du sein. Matériels et méthode Il s’agit d’une étude descriptive prospective du 17 septembre 2006 au 31 janvier 2009 qui a porté sur 19 patients ayant présenté un nodule ou une masse et qui a fait l’objet d’une exérèse première sans diagnostic préalable; cette exérèse ou la biopsie ultérieure étant à l’origine de la confirmation du diagnostic. Résultats L’âge moyen était de 46,2 ans. L’antécédent familial de cancer du sein était retrouvé dans deux cas. L’absence d’imagerie mammaire initiale et de biopsie-cytoponction préalable a fait la preuve d’insuffisance de la démarche diagnostique initiale. L’incision initiale était radiaire dans 42,1 % et atypique dans 52,7 %. L’exérèse était marginale justifiant la poursuite évolutive dans la quasi-totalité des cas. On notait une évolution locorégionale dans 47,6 % et métastatique dans 36 % à la réception. Quatorze cas (73,6 %) ont été traités. Le délai de traitement était de 13,8 vs 2,3 mois pour les témoins ( p < 10 −3 ). Les méthodes de traitement étaient essentiellement la chimiothérapie dans 13 cas, la chirurgie radicale dans 6 cas et l’hormonothérapie dans 6 cas. Avec un suivi moyen de 9,7 mois, la survie était de 52,6 vs 76,9 % pour les témoins ( p = 0,04). Conclusion La présence de tissu résiduel et le retard au traitement anticancéreux sont des facteurs de mauvais pronostic chez ces patients. Nous recommandons que chaque geste se fonde sur les principes de la médecine fondée sur l’évidence, pour une meilleure qualité des soins en cancérologie.
ISSN:1965-0817
1965-0825
DOI:10.1007/s12558-010-0081-5