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MICI : les examens du diagnostic et du suivi

Connaître la pertinence des différentes techniques d’imagerie pour le diagnostic initial de MICI et les signes évocateurs de maladie de Crohn. Savoir effectuer la surveillance morphologique des patients atteints de maladie de Crohn et évaluer la réponse thérapeutique. Savoir réaliser une entéro-IRM...

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Published in:Journal de radiologie 2009-10, Vol.90 (10), p.1365-1365
Main Authors: Gallix, B., Aufort, S.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Connaître la pertinence des différentes techniques d’imagerie pour le diagnostic initial de MICI et les signes évocateurs de maladie de Crohn. Savoir effectuer la surveillance morphologique des patients atteints de maladie de Crohn et évaluer la réponse thérapeutique. Savoir réaliser une entéro-IRM pour cartographier les atteintes inflammatoires, détecter et caractériser une sténose du grêle. Connaître les complications aiguës pouvant survenir dans l’évolution d’une MICI et les examens à réaliser en urgence. Le diagnostic positif de MICI repose avant tout sur l’endocospie, la vidéo capsule et la biopsie, cependant le radiologue doit, devant des signes évocateurs, orienter le clinicien vers ce diagnostic. La surveillance des patients atteints de maladie de Crohn repose sur des méthodes d’imagerie non irradiante, échographie et IRMFentéro-IRM est devenue la technique la plus performante pour caractériser une sténose du grêle. En cas de suspicion de complication, la toniodensitométrie reste la technique de référence, notamment pour rechercher un abcès, une perforation, une occlusion. L’imagerie en coupes dans le diagnostic et le bilan d’extension des MICI a remplacé les opacifications barytées. L’échographie d’abord, puis les scanners multidétecteurs (MDCT) et enfin l’IRM permettent d’explorer l’ensemble de la paroi digestive et du mésentère adjacent. L’échographie, dans des mains expérimentées, permet de répondre à un grand nombre de situations cliniques. Elle est peu performante pour rechercher des complications, et demeure subjective pour évaluer l’activité de la maladie. Le MDCT, avec ou sans remplissage entérique, est extrêmement efficace pour détecter des atteintes inflammatoires, cartographier les lésions et rechercher des complications. L’irradiation qu’il impose à ces jeunes patients limite son utilisation à la recherche de complications graves en urgence. Les progrès techniques ont permis à L’IRM d’émerger comme la méthode présentant le meilleur rapport efficacité-inocuité, plus reproductible que l’échographie. L’IRM est utilisée comme outil d’évaluation de l’inflammation, de la progression de la pathologie, de la réponse thérapeutique, du caractère fibreux ou inflammatoire d’une sténose.
ISSN:0221-0363
DOI:10.1016/S0221-0363(09)75393-4