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Post-traitement et comptes rendus en scanner cardiaque

Connaître les différentes modalités de post-traitement utiles en scanner cardiaque. Savoir rédiger un compte rendu d’imagerie cardiaque. Savoir décrire une lésion athéromateuse coronaire. Savoir analyser les paramètres de taille, de volume et de fonction des cavités cardiaques. Le post-traitement en...

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Published in:Journal de radiologie 2009-10, Vol.90 (10), p.1374-1374
Main Authors: Bruguière, E., Deux, J.F., Lapeyre, M., Bouanane, M., Luciani, A., Kobeiter, H., Gueret, P., Rahmouni, A.
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:Connaître les différentes modalités de post-traitement utiles en scanner cardiaque. Savoir rédiger un compte rendu d’imagerie cardiaque. Savoir décrire une lésion athéromateuse coronaire. Savoir analyser les paramètres de taille, de volume et de fonction des cavités cardiaques. Le post-traitement en imagerie cardiaque est une étape essentielle de l’interprétation des examens d’imagerie cardiaque mais est consommatrice de temps médecin. Une acquisition de bonne qualité, dépendante de la synchronisation ECG, facilite le post-traitement. Le mode de reconstruction 2D curviligne est indispensable pour l’évaluation du degré de sténose coronaire. Les comptes rendus doivent mentionner : les paramètres d’injection, l’utilisation éventuelle de béta-bloquants, la présence d’artefacts (techniques ou liés au patient dont la présence de calcifications), les éventuels segments coronaires non analysables, et la dose d’irradiation. Le compte rendu doit aussi préciser : la FEVG (et éventuellement les volumes ventriculaires gauches systolique et diastolique), les diamètres VG et l’épaisseur des parois myocardiques. De la qualité d’acquisition des images dépendent la fiabilité et la rapidité du post-traitement en scanner comme en IRM. En scanner cardiaque, les modes de visualisation 3D servent essentiellement à l’identification des différentes artères coronaires et à la détermination de la dominance. La sélection de la phase optimale précède l’étape d’analyse des artères coronaires qui utilise principalement le mode 2D curviligne avec étude du grand axe et du petit axe. L’étude des bifurcations requiert une attention particulière et nécessite l’analyse d’images MPR obliques et MIP fins. La quantification des sténoses découle des mesures de surface et de diamètre minimal de la lumière du vaisseau. Une surface luminale inférieure à 6mm2 pour le tronc commun gauche, et inférieure à 4mm2 pour les troncs coronaires épicardiques définissent une sténose significative. La description des sténoses de bifurcation relève d’une classification spécifique. L’analyse d’un scanner cardiaque ne doit pas se limiter à l’étude des artères coronaires. Une étude cinétique des cavités cardiaques et des parois myocardiques et de l’ensemble des structures thoraciques extra-cardiaques (médiastin, poumon et plèvre) doit être systématique.
ISSN:0221-0363
DOI:10.1016/S0221-0363(09)75421-6