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Infection urinaire en ville : enquête sur le diagnostic et le traitement. 1ère partie : méthodologie et résultats cliniques

L'infection urinaire et son traitement ont fait l'objet de deux conférences de consensus réalisées en octobre 1989 et novembre 1990. Du fait de sa fréquence motivant 5,3 % des prescriptions d'antibiotiques et de sa gravité étiologique ou évolutive dans 34 % des cas, il est apparu inté...

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Published in:Médecine et maladies infectieuses 1996-10, Vol.26 (10), p.809-816
Main Authors: Fantino, B., Ogier-Peronnet, D., Marin, M., Gay, J.M., Nebout, G., Mabriez, J.C.
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:L'infection urinaire et son traitement ont fait l'objet de deux conférences de consensus réalisées en octobre 1989 et novembre 1990. Du fait de sa fréquence motivant 5,3 % des prescriptions d'antibiotiques et de sa gravité étiologique ou évolutive dans 34 % des cas, il est apparu intéressant de connaître la pratique médicale sur ce sujet en Rhône-Alpes. L'objectif général de ce travail a été de décrire très précisément la façon dont est diagnostiquée et traitée l'histoire clinique d'une infection urinaire. Il s'agit d'observer les écarts entre la pratique et les références de la littérature, en particulier les recommandations des Conférences de Consensus d'octobre 1989 et novembre 1990. Les objectifs spécifiques visent à connaître le terrain de l'infection urinaire potentiellement grave, la part relative des infections urinaires légères et graves, la séquence des examens complémentaires et des modalités thérapeutiques ainsi que la qualité des ECBU (Examens Cyto-Bactériologiques Urinaires). Le matériel utilisé repose sur les ECBU facturés et remboursés, la facturation permettant alors de connaître l'assuré, le prescripteur, le laboratoire et la prescription du traitement, ce mode d'échantillonnage entraînant une surreprésentation des terrains à risque et une sous-représentation des traitements unidose. L'échantillon total porte sur 1 235 ECBU recueillis entre le 3 et le 15 mai 1993, à l'exclusion de ceux réalisés en établissements hospitaliers publics ou privés ainsi que ceux concernant les enfants. Le prescripteur a été interrogé téléphoniquement. Parmi ces 1 235 ECBU recueillis, 577 ont été déclarés comme des infections urinaires par les prescripteurs (alors que 442 comptes-rendus seulement d'ECBU ont fait apparaître la présence d'un ou plusieurs germes). Dans ce sous-groupe, les cystites aiguës représentent 63,8 % des cas, la pathologie urinaire chronique 12,7 %, les pyélonéphrites 10,4 %, les bactériuries asymptomatiques 6,9 %, les infections urinaires associées à une infection génitale 3,3 % et les prostaties 2,9 %. Les signes d'appel présents en fonction du diagnostic, ainsi que les signes d'examens correspondent aux données habituellement décrites dans la littérature. Parmi les facteurs de gravité potentielle, la grossesse, le diabète et la présence d'une sonde urinaire sont bien reconnus par le praticien. Par contre l'âge et le sexe du patient sont des facteurs de gravité potentielle cités comme tels dans respectivement 37,7 et 13 % des cas seulemen
ISSN:0399-077X
1769-6690
DOI:10.1016/S0399-077X(96)80060-6