Loading…
SOFOP-11 – Chirurgie orthopédique – L’ostéomyélite aseptique de la clavicule. Présentation de 5 nouveaux cas et revue de la littérature
L’ostéomyélite aseptique de la clavicule est une entité rare chez l’enfant. Nous avons revu 5 patients (4 filles et 1 garçon) ayant présenté une ostéomyélite de la clavicule. L’âge moyen a été de 11,5 ans. Les signes cliniques ont été toujours tuméfaction et douleurs du tiers interne de la clavicule...
Saved in:
Published in: | Archives de pédiatrie : organe officiel de la Société française de pédiatrie 2008-06, Vol.15 (5), p.1022-1022 |
---|---|
Main Authors: | , , , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
Online Access: | Get full text |
Tags: |
Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
|
Summary: | L’ostéomyélite aseptique de la clavicule est une entité rare chez l’enfant.
Nous avons revu 5 patients (4 filles et 1 garçon) ayant présenté une ostéomyélite de la clavicule. L’âge moyen a été de 11,5 ans. Les signes cliniques ont été toujours tuméfaction et douleurs du tiers interne de la clavicule. Dans un seul cas il y avait d’autres localisations, s’agissant d’une ostéomyélite chronique récurrente multifocale. L’imagerie par radio, scanner et résonance magnétique nucléaire a toujours montré un élargissement du tiers interne de la clavicule, des images lythiques, une réaction périostée, un œdème des parties molles. La scintigraphie montrait une hyperfixation. Une biopsie a été réalisée dans tous les cas et l’aspect histologique a été celui d’une ostéomyélite chronique. La bactériologie a été positive dans un cas où un Streptococcus mitis a été retrouvé. Tous les patients ont été traités initialement par une antibiothérapie probabiliste. Devant l’évolution chronique et l’absence d’arguments infectieux, des anti-inflammatoires non stéroïdiens ont été administrés avec une amélioration clinique certaine.
Avec un recul entre 1 et 3 ans, l’évolution a été lentement favorable avec des périodes de rémission et de recrudescence des symptômes.
L’étiologie de cette affection reste inconnue. Il faut savoir évoquer un syndrome de SAPHO et surtout éliminer une pathologie tumorale ou infectieuse Les modalités thérapeutiques sont controversées. Les antibiotiques ne semblent pas dans notre expérience influencer l’évolution naturelle. Le traitement anti-inflammatoire peut améliorer la symptomatologie douloureuse. |
---|---|
ISSN: | 0929-693X 1769-664X |
DOI: | 10.1016/S0929-693X(08)72391-1 |