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O77 Des reins de grande taille sont de mauvais pronostic chez les patients diabétiques avec atteinte rénale

Introduction L’hypertrophie rénale est précoce au cours de la néphropathie diabétique ; sa valeur pronostique ultérieure n’est pas connue. Patients et méthodes Nous avons suivi, pendant 5 ans, 75 patients diabétiques (âge 62 ± 13 ans, durée de diabète 17 ± 9 ans, 44 hommes, 20 DT1) présentant une at...

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Published in:Diabetes & metabolism 2009, Vol.35, p.A20-A20
Main Authors: Rigalleau, V, Garcia, M, Lasseur, C, Laurent, F, Montaudon, M, Raffaitin, C, Barthe, N, Beauvieux, M.C, Vendrely, B, Chauveau, P, Combe, C, Gin, H
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:Introduction L’hypertrophie rénale est précoce au cours de la néphropathie diabétique ; sa valeur pronostique ultérieure n’est pas connue. Patients et méthodes Nous avons suivi, pendant 5 ans, 75 patients diabétiques (âge 62 ± 13 ans, durée de diabète 17 ± 9 ans, 44 hommes, 20 DT1) présentant une atteinte rénale définie par un débit de filtration glomérulaire (DFG, par 51Cr-EDTA) < 60 mL/min/1,73 m2 (moyenne : 60,4 ± 39,7) ou une excrétion urinaire d’albumine > 30 mg/24 h (moyenne : 477 ± 605 mg/24H). Leurs 2 reins ont été mesurés lors d’une échographie rénale initiale. Résultats Les tailles des reins droit (108 ± 13 mm) et gauche (108 ± 16 mm) étaient similaires, et bien corrélées (r = 0,71, p < 0,0001), la suite des analyses a donc porté sur la taille moyenne des 2 reins (108 ± 13 mm, 67-167), qui n’était pas différente en fonction du sexe, ni du type de diabète. Elle était corrélée au DFG (r = 0,23, p < 0,05), mais pas à l’âge, ni à la taille, au BMI, à l’HbA1C, à l’excrétion urinaire d’albumine. La moitié des patients ont été catégorisés comme ayant des «gros reins» (> 108mm ; moy : 118 ± 10 mm), et comparés aux «petits reins» (moy : 98 ± 8 mm). Aucune de leurs autres caractéristiques (sexe, âge, durée de diabète, pression artérielle, HbA1C, BMI, albuminurie) n’était différente, sauf le DFG initial plus élevé en cas de «gros reins» (70 ± 46 mL/min/1,73 m2 versus 50 ± 29 si «petits reins», p < 0,05). Malgré cela, 9 des 11 sujets qui ont dû passer en dialyse pendant le suivi appartenaient au groupe «gros reins» ( log-rank : p = 0,024). L’analyse de survie multivariée (Cox) a montré que le DFG initial (ExpB = 0,94, p = 0,005) et la taille des reins (ExpB = 1,05, p = 0,02) étaient prédicteurs de la mise en dialyse. Après stratification des sujets selon leur niveau de fonction rénale (KDOQI), le mauvais pronostic associé aux «gros reins » restait significatif chez les 19 patients les plus avancés, en insuffisance rénale sévère, même si leurs reins étaient de plus petite taille (médiane : 104 mm si insuffisance rénale sévère, 107 mm si insuffisance rénale modérée, 112 mm si microalbuminurie sans insuffisance rénale). Conclusion Même si avec l’évolution les reins deviennent plus petits, leur grande taille reste un prédicteur de progression de la néphropathie, jusqu’à l’entrée en dialyse.
ISSN:1262-3636
1878-1780
DOI:10.1016/S1262-3636(09)71769-0