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P32 Validité de l’index de pression systolique élevé chez des patients diabétiques à haut risque cardio-vasculaire

Introduction L’index de pression systolique est souvent utilisé comme méthode de dépistage de l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs dans les études du risque cardio-vasculaire. Cependant la sensibilité de cette méthode peut être affectée par l’augmentation de la rigidité artérielle (méd...

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Published in:Diabetes & metabolism 2009, Vol.35, p.A36-A36
Main Authors: Potier, L, Halbron, M, Bouilloud, F, Dadon, M, Le Doeuff, J, Deybach, C, Ha Van, G, Grimaldi, A, Hartemann-Heurtier, A
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:Introduction L’index de pression systolique est souvent utilisé comme méthode de dépistage de l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs dans les études du risque cardio-vasculaire. Cependant la sensibilité de cette méthode peut être affectée par l’augmentation de la rigidité artérielle (médiacalcose) observée chez les patients diabétiques à haut risque cardio-vasculaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’index de pression systolique dans le dépistage de l’artériopathie des membres inférieurs des patients diabétiques ayant un risque élevé d’artériopathie périphérique. Patients et méthodes L’index de pression systolique et la pression transcutanée en oxygène de 162 membres inférieurs de 83 diabétiques à haut risque cardiovasculaire mais sans artériopathie connue ont été mesurés. Les lésions artérielles ont été cotées à l’aide d’un score de sévérité utilisant l’échosdoppler artériel. Résultats La population de diabétique incluse présentait un risque cardiovasculaire élevé : une durée moyenne de diabète de 21 ans, 44 % de coronaropathie, 40 % de maladie rénale chronique (taux de filtration glomérulaire inférieur à 60 ml/min). 70 % des patients avaient une neuropathie périphérique et 39 % des membres inférieurs présentaient un mal perforant plantaire. 15 % des membres inférieurs présentaient un index de pression supérieur à 1.3 (groupe 1), 43 % entre 0.9 et 1.3 (groupe 2) et 42 % inférieur à 0.9 (groupe 3). L’échodoppler retrouvait des lésions artérielles significatives chez 58 % des membres inférieurs du groupe 1, chez 57 % du groupe 2, et chez 85 % du groupe 3. La TcPO2 du groupe 1 (35 ± 18 mmHg) ne présentait pas de différence significative avec celle du groupe 3 (37 ± 18, p = 0,28) mais elle était significativement plus basse que celle du groupe 2 (42 ± 17, p
ISSN:1262-3636
1878-1780
DOI:10.1016/S1262-3636(09)71830-0