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P38 Influence de l’origine ethnique et des polymorphismes du gène de l’adiponectine sur les facteurs de risque cardio-métabolique dans une population diabétique de type 2 aux Antilles

Introduction Le diabète de type 2 entraîne une augmentation du risque cardio-vasculaire. Le risque cardio-vasculaire et les paramètres métaboliques associés varient selon le groupe ethnique. Ces différences tiennent au mode de vie ainsi qu’aux facteurs génétiques. Parmi ceux-ci, les polymorphismes (...

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Published in:Diabetes & metabolism 2009, Vol.35, p.A37-A38
Main Authors: Ezourhi, N, Foucan, L, Maimaitiming, S, Inamo, J, Hedreville, S, Atallah, A, Deloumeaux, J, Kangambega, P, Donnet, J.P, Marre, M, Fumeron, F
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Introduction Le diabète de type 2 entraîne une augmentation du risque cardio-vasculaire. Le risque cardio-vasculaire et les paramètres métaboliques associés varient selon le groupe ethnique. Ces différences tiennent au mode de vie ainsi qu’aux facteurs génétiques. Parmi ceux-ci, les polymorphismes (SNP) du gène de l’adiponectine (ADIPOQ) ont été associés à l’insulino-résistance et au risque cardio-vasculaire. Patients et méthodes Nous avons comparé les phénotypes cardio-vasculaires entre 2 groupes de diabétiques de type 2 Antillais (110 hommes et 167 femmes), l’un d’origine afro-caribéenne et l’autre d’Inde du Sud. Trois SNP (− 11391G > A, +45T > G et +276G > T) du gène ADIPOQ ont été génotypés dans cette population. Les statistiques ont été effectuées par analyse de covariance (ajustement sexe, âge, IMC, groupe ethnique éventuellement), Chi2 et régression logistique. Résultats Malgré un indice de masse corporelle plus élevé chez les Afro-caribéens (29,2 vs 26,7 groupe indien, p = 0,004), le rapport taille/hanche est plus élevé dans le groupe indien (0,97 vs 0,94, p = 0,03). De même, dans le groupe indien, la triglycéridémie est plus élevée (1,40 mmol/l vs 1,16 mmol/l ; p = 0,008) et le HDL-cholestérol plus bas (1,21 vs 1,37 mmol/l, p = 0,03). Les infarctus sont plus fréquents dans le groupe indien (41,7 %) que dans le groupe Afro-caribéen (21,3 % ; p = 0,004), odds ratio = 2,42 (1,05-5,59) ; p = 0,04 après ajustement sur sexe, âge, IMC, durée du diabète, HDL-C, LogTG. Cependant, après ajustement supplémentaire sur le rapport taille/hanche, cette association n’est plus significative. L’allèle rare 45G est plus fréquent dans le groupe indien (0,15 vs 0,03 ; p = 0,001). Le rapport taille/hanche est plus élevé chez les porteurs de l’allèle 45G : 0,99 vs 0,95 ; p = 0,01. La fréquence des porteurs de 45G est plus élevée chez les sujets avec infarctus (17 % vs 11 %), mais cette différence n’est pas significative. Conclusion Dans la population antillaise, chez les sujets diabétiques de type 2, la prévalence de l’infarctus est plus élevée chez les sujets d’origine indienne comparés aux sujets afro-caribéens, notamment en raison de la localisation supérieure du tissu adipeux. Un polymorphisme du gène de l’adiponectine pourrait jouer un rôle dans cette relation.
ISSN:1262-3636
1878-1780
DOI:10.1016/S1262-3636(09)71836-1