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P116 Les gènes des peptides natriurétiques sont fortement associés à l’hyperglycémie dans la population française : étude DESIR
Introduction Les peptides natriurétiques favorisent la lipolyse et pourraient jouer un rôle dans les maladies métaboliques. Nous avons étudié les associations de plusieurs polymorphismes et des haplotypes des gènes NPPA et NPPB avec le diabète de type 2 et l’hyperglycémie modérée à jeun dans l’étude...
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Published in: | Diabetes & metabolism 2009, Vol.35, p.A55-A55 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
Subjects: | |
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Summary: | Introduction Les peptides natriurétiques favorisent la lipolyse et pourraient jouer un rôle dans les maladies métaboliques. Nous avons étudié les associations de plusieurs polymorphismes et des haplotypes des gènes NPPA et NPPB avec le diabète de type 2 et l’hyperglycémie modérée à jeun dans l’étude DESIR. Matériels et méthodes 5212 sujets ont été inclus dans cette étude de suivi. Quatre polymorphismes (tag SNPs, 1 en NPPA, rs5065 et 3 en NPPB, rs198381/ rs198389/rs198388) ont été sélectionnés sur HapMap et ont été génotypés (Taqman). Le BNP plasmatique a été mesurée dans un échantillon de 369 sujets (IRMA). Résultats Le génotype CC du SNP rs198381 est associé à des valeurs plus élevées de la glycémie à jeun (TT : 5.35 ± 0,84 mM, n = 3 886, TC : 5,38 ± 0,81, n = 1 180, and CC : 5, 57 ± 1,05, n = 106, p = 0,005) de l’insulinémie (TT : 47, 1 ± 31,2 pM, TC : 46,5 ± 27,8 and CC : 54,2 ± 33,5, p = 0,001), et du HOMA-IR (TT : 1,66 ± 1,30, TC : 1,65 ± 1,16 and CC : 2,05 ± 1,55, p = 0,0001). Il y a eu 566 nouveaux cas de DT2/IFG au cours des 9 ans de suivi. Les allèles rares des polymorphismes rs198381, rs198388 et rs5065 sont associés à une augmentation de la prévalence (OR = 1,31, p = 0,0004 ; OR = 1,18, p = 0,004 et OR = 1,29, p = 0,0003, respectivement) et de l’incidence (OR = 1,22, p = 0,02 ; OR = 1,18, p = 0,04 et OR = 1,20, p = 0,03, respectivement) de DT2/IFG. Six haplotypes décrivent 98 % de la variation génétique. Comparés à TTGT (l’haplotype le plus fréquent, 55 %), les haplotypes CTAC, TCAC et TTAC sont associés à un risque plus élevé de DT2/IFG (OR = 1,86, p = 0,00001 ; OR = 1,66, p = 0,01 et OR = 2,22, p = 0,0001, respectivement). Les allèles rares des SNPs rs5065 et rs198381 sont associés à des concentrations plus élevées de BNP (rs5065, TT : 3,1 pg/ml, TC : 3,3 et CC : 7,6, p = 0,009 ; rs198381, TT : 3,1 pg/ml, TC : 3,4 et CC : 5,2, p = 0,03). L’haplotype CCAC est associé à un taux plus élevé de BNP ( p = 0,008). Nous avons répliqué les associations entre ces variations génétiques et le DT2 dans deux grandes populations diabétiques de type 2 : DIABHYCAR (n = 3137) et D2NG (n = 2712). Conclusion Les variantes des gènes des peptides natriurétiques sont associées au risque de DT2. Cette association pourrait s’expliquer par un effet sur les concentrations plasmatiques de BNP et l’insulino-résistance. |
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ISSN: | 1262-3636 1878-1780 |
DOI: | 10.1016/S1262-3636(09)71914-7 |