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P253 Le système kallicréine-kinine ne joue pas de rôle majeur dans la physiopathologie de l’insulino-résistance

Introduction Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA) réduisent l’insulinorésistance. L’ECA ayant une activité kininase, ses effets pourraient être liés en partie à l’inactivation du système kallicréine-kinine (SKK). Chez l’homme, le polymorphisme C58T du gène du récepteur B...

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Published in:Diabetes & metabolism 2010, Vol.36, p.A98-A98
Main Authors: Potier, L, Roussel, R, El Machhour, F, Bodin, S, Bruneval, P, Marre, M, Alhenc-Gelas, F, Bouby, N
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:Introduction Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA) réduisent l’insulinorésistance. L’ECA ayant une activité kininase, ses effets pourraient être liés en partie à l’inactivation du système kallicréine-kinine (SKK). Chez l’homme, le polymorphisme C58T du gène du récepteur B2 des kinines est associé à un risque augmenté de diabète. Chez la souris, la déficience en récepteurs B1 ou B2 des kinines induit des anomalies métaboliques. L’étude a pour but de déterminer le rôle du SKK dans la physiopathologie de l’insulino-résistance à l’aide d’un modèle murin déficient en kallicréine tissulaire (TK), et donc dépourvu en kinines. Matériels et Méthodes Des souris mâles et femelles, TK +/+ et TK-/-, ont été soumises à un régime normo- ou hyper-gras (15 vs 45 % des apports caloriques) pendant 18 semaines. La prise de poids, la composition corporelle, la tolérance au glucose (GTT, 1 g/kg, ip) et à l’insuline (ITT, 0,7 U/kg, ip), ont été analysées. Résultats Le régime gras a induit une augmentation de la prise de poids (p < 0,01), de la glycémie à jeûn (p < 0,01) et une diminution des réponses aux ITT et GTT. Les souris femelles TK-/- ont présenté une prise de poids inférieure à celle des souris TK +/+ quelque soit le régime (régime normal : 26,2 ± 2,7, n = 9 vs 31,0 ± 3,5, n = 4, P < 0,05 ; régime gras : 33,8 ± 4,8 g, n = 9 vs 39,0 ± 4,1, n = 6, P < 0,05), associé à une masse grasse plus faible (8,8 ± 3,9 g vs 12,6 ± 5,1, P = 0,07). En revanche, le génotype n’a pas influencé, quelque soit le régime, la tolérance au glucose ou à l’insuline à 10 ou 16 semaines. Conclusion Le phénotype métabolique de souris soumises ou non à une obésité induite par un régime gras n’est pas altéré par le déficit en kinines. Ces observations pourraient s’expliquer par des mécanismes d’adaptation compensateurs. Les résultats suggèrent que le SKK ne joue pas de rôle majeur dans la physiopathologie de l’insulinorésistance chez la souris.
ISSN:1262-3636
1878-1780
DOI:10.1016/S1262-3636(10)70401-8