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P53 - La pompe à insuline au cours de la grossesse : expérience au sein du Réseau Diabète Provence
Introduction Notre objectif était de rechercher si l’institution d’un traitement par pompe chez des patientes diabétiques de type 1 (DT1) au cours d’une grossesse n’entraînait pas plus de complications maternelles et/ou fœtales que chez les patientes déjà traitées par pompe depuis plusieurs mois. Pa...
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Published in: | Diabetes & metabolism 2011, Vol.37 (1), p.A48-A48 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Introduction Notre objectif était de rechercher si l’institution d’un traitement par pompe chez des patientes diabétiques de type 1 (DT1) au cours d’une grossesse n’entraînait pas plus de complications maternelles et/ou fœtales que chez les patientes déjà traitées par pompe depuis plusieurs mois. Patients et méthodes Nous avons étudié 71 DT1 ayant mené une grossesse à terme sous pompe à insuline, suivis dans 6 centres initiateurs du Réseau Diabète-Provence entre 2008 et 2010. Avant la grossesse, 39 patientes étaient sous pompe à insuline (groupe pompe) et 32 sous multi-injections (groupe multi-injections). Les données ont été colligées à l’aide de la grille simplifiée du groupe Diabète et Grossesse de la SFD. Résultats Les patientes du groupe pompe avaient des caractéristiques initiales comparables à celle sous injections (âge : 30,6+/-4,6 vs 28,5 +/-5,8 ; ancienneté diabète : 15+/-7,6 vs 12,7 +/-7,5 ; rétinopathie 13 % vs 7 % ; néphropathie 2 % vs 3 %). Dans le groupe pompe, le taux de programmation était de 77 %. Les HbA1c de début (7,2 % +/-1 vs 7,3 % +/-1,3) et fin de grossesse (6,6 % +/-0,7 vs 6,4 % +/-0,9) n’étaient pas significativement différentes entre les deux groupes. La fréquence des complications métaboliques aigues diffère dans les 2 groupes (NS) (3 hypoglycémies sévères dans le groupe pompe) ainsi que le taux d’aggravation des néphropathies (16 % d’aggravation vs 2 % dans le groupe pompe). Dans notre population totale, le taux de macrosomie était élevé (35 %), alors que les complications fœtales étaient peu fréquentes (prématurité 28 %, malformation congénitale 2,82 %, détresse respiratoire 7 %). Conclusion Au sein du Réseau Diabète-Provence les patientes présentent un taux remarquablement bas de complications maternofoetales et il n’y a pas plus de risques à instituer un traitement par pompe après le début de la grossesse. Cependant, le taux de programmation reste insuffisant et malgré un bon équilibre glycémique, le taux de macrosomie est élevé. La poursuite du travail en Réseau pourra permettre d’améliorer ces résultats. |
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ISSN: | 1262-3636 1878-1780 |
DOI: | 10.1016/S1262-3636(11)70679-6 |