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Hyperhomocystéinémie: facteur de risque de l’ischémie myocardique silencieuse chez le diabétique type 2
Introduction Le diabète type 2 est associé à une morbi-mortalité cardiovasculaire élevée. Plusieurs facteurs et marqueurs de risque cardiovasculaires existent dont l’hyperhomocystéinémie. Le but de notre étude est de déterminer la relation entre l’hyperhomocystéinémie et l’ischémie myocardique silen...
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Published in: | Diabetes & metabolism 2012-03, Vol.38, p.A117-A118 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Introduction Le diabète type 2 est associé à une morbi-mortalité cardiovasculaire élevée. Plusieurs facteurs et marqueurs de risque cardiovasculaires existent dont l’hyperhomocystéinémie. Le but de notre étude est de déterminer la relation entre l’hyperhomocystéinémie et l’ischémie myocardique silencieuse (IMS) chez un groupe de diabétique type 2. Matériels et méthodes Étude prospective portant sur 120 patients diabétiques type 2 traités par des antidiabétiques oraux et dont le diabète évolue depuis moins de 5 ans. Un dosage de l’homocystéinémie a été déterminé par méthode immunologique avec une valeur usuelle entre 6,26–15 μmol/l. Une épreuve d’effort (EE) à la recherche d’une ischémie myocardique silencieuse (IMS) a été réalisée chez 88 patients. Selon la présence ou non d’une IMS, deux groupe ont été individualisés (IMS + et IMS −). Résultats L’âge moyen est de 56,5 ± 10,8 dans le groupe IMS+ et de 49,9 ± 8,9 ans dans le groupe IMS − (p = 0,009). Une majorité masculine est retrouvée dans les deux groupes respectivement de 89 % et 59 % (p = 0,01). Dix huit patients (soit une fréquence de 21 %) ont une EE positive. L’homocystéinémie moyenne est plus élevée chez les diabétiques IMS+ (14 ± 3,6 μmol/l vs 12 ± 4,5 μmol/l, p = NS). Une corrélation positive et significative existe entre l’hyperhomocysteinémie et l’IMS. En effet l’hyperhomocystéinémie est retrouvée chez 47 % des patients IMS+ contre 18 % des patients IMS − (p = 0,03). De plus une IMS est retrouvée chez 39 % des diabétiques types 2 ayant une hyperhomocystéinémie contre 14 % chez ceux ayant une homocystéinémie normale. Conclusion Dans notre étude l’hyperhomocystéinémie est positivement et significativement corrélée à l’IMS et nos résultats rejoignent les données de la littérature. Ceci suggère que l’hyperhomocystéinémie pourrait être un marqueur prédictif de l’IMS chez les diabétiques, à côté des autres facteurs de risque traditionnels. |
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ISSN: | 1262-3636 |
DOI: | 10.1016/S1262-3636(12)71471-4 |