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P1066 Manifestations neurologiques dans l’hyperglycémie sans cétose : à propos de 5 cas

Introduction L’hyperglycémie sans cétose peut être associée à une large variété de manifestations neurologiques : crises épileptiques partielles, motrices, tonicocloniques et des mouvements anormaux. Ces manifestations peuvent révéler une hyperglycémie sans cétose ou survenir chez des patients diabé...

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Published in:Diabetes & metabolism 2013-03, Vol.39, p.A47-A47
Main Authors: Ben Jmaâ, M, Mnif, M, Ben Nasr, B, Graja, S, Chaâbane, A, Abid, M
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:Introduction L’hyperglycémie sans cétose peut être associée à une large variété de manifestations neurologiques : crises épileptiques partielles, motrices, tonicocloniques et des mouvements anormaux. Ces manifestations peuvent révéler une hyperglycémie sans cétose ou survenir chez des patients diabétiques connus. Patients et méthodes Nous rapportons les observations de 5 patients diabétiques ayant présenté des manifestations neurologiques à l’occasion d’une hyperglycémie sans cétose Résultats Il s’agissait de 4 hommes et 1 femme d’âge moyen de 58,2 ans. Le diabète était de primo découverte dans 2 cas et déjà connu dans les cas restants. Il s’agissait d’un diabète de type 1 dans un cas et d’un diabète de type 2 dans 2 cas dont l’un est insulino traité et l’autre sous antidiabétiques oraux. La durée d’évolution moyenne était de 11 ans. La glycémie moyenne à l’admission était de 24 mmol/l, la cétonurie était néante dans tous les cas. Le type de manifestation décrit chez nos patients était : des mouvements cloniques dans 2 cas, une crise tonico clonique généralisée dans un cas, hémiballisme dans 1 cas et hémichoré dans 1 cas. L’examen neurologique a révélé un déficit moteur dans 1 cas, une neuropathie senstivo motrice dans un 2e cas et était normal dans les cas restants. L’exploration radiologique (IRM et/ou TDM) cérébrale était normale dans 3 cas et avait montré des lésions ischémiques dans les cas restants. La prise en charge thérapeutique consistait à l’insulinothérapie : seule dans 2 cas et associée à un traitement antiépileptique (1 cas) ou neuroleptique (2 cas). L’évolution était favorable dans tous les cas. Conclusion Ces résultats soulignent la nécessité de penser à l’hyperglycémie en cas de crise épileptique ou de mouvements anormaux survenue chez un diabétique. Un contrôle de l’hyperglycémie seule pourrait être suffisante pour mettre fin aux crises et pourrait éviter l’utilisation d’un lourd traitement antiépileptique ou neuroleptique.
ISSN:1262-3636
DOI:10.1016/S1262-3636(13)71812-3