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Les craniopharyngiomes : profil clinique et paraclinique d’une série tunisienne

Le craniopharyngiome est une tumeur épithéliale bénigne qui naît au niveau de la tige pituitaire ou de l’hypophyse et se développe dans la région sellaire et suprasellaire. Nous nous sommes proposés d’étudier le profil épidémiologique, clinique et paraclinique de notre série. Il s’agit d’une étude r...

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Bibliographic Details
Published in:Annales d'endocrinologie 2020-09, Vol.81 (4), p.296-297
Main Authors: El Guiche, D., Grira, W., Essayeh, S., Khessairi, N., Oueslati, I., Yazidi, M., Chaker, F., Chihaoui, M.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Le craniopharyngiome est une tumeur épithéliale bénigne qui naît au niveau de la tige pituitaire ou de l’hypophyse et se développe dans la région sellaire et suprasellaire. Nous nous sommes proposés d’étudier le profil épidémiologique, clinique et paraclinique de notre série. Il s’agit d’une étude rétrospective comportant 21 patients suivis au service d’endocrinologie La Rabta. Le sex-ratio dans notre série était de 1, l’âge de découverte était en moyenne de 29 ans [4–61]. Les patients avaient un IMC moyen de 25,20kg/m2. Le motif de consultation le plus fréquent était l’association de signes neurologiques avec des troubles visuels (55 %), l’examen neurologique était normal dans 94,4 % des cas et l’examen ophtalmologique a montré un œdème papillaire (18,8 %), une atrophie optique (12,5 %), une amputation du champ visuel (31,3 %), une baisse de l’acuité visuelle (12,5 %), une paralysie oculomotrice (18,8 %), et il était normal dans 6,3 % des cas. L’IRM hypothalamohypophysaire a montré des tumeurs endo- et suprasellaires dans la majorité des cas (46,2 %), des calcifications (42,9 %), des kystes (90 %), la tige pituitaire était refoulée dans 75 % des cas. L’évaluation hormonale préopératoire a conclu à une insuffisance gonadotrope, thyréotrope, corticotrope et somatotrope dans respectivement 85,7 %, 71,4 %, 38,5 % et 4,7 % des cas une hyperprolactinémie (37,5 %), un diabète insipide central (45,5 %). L’âge de découverte était tardif dans notre série ; le retentissement hypophysaire était important avec une insuffisance gonadotrope dans la majorité des cas ainsi que le retentissement ophtalmologique. Ceci doit inciter à un diagnostic plus précoce.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2020.07.425