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Obésité et rein

L’obésité est une maladie chronique évolutive dont les conséquences peuvent être néfastes pour la santé. La croissance continue de sa prévalence s’accompagne d’une augmentation de la fréquence des maladies chroniques notamment le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires. L’obésité est aus...

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Bibliographic Details
Published in:Annales d'endocrinologie 2020-09, Vol.81 (4), p.459-459
Main Authors: Idrissi, A., Eljadi, H., Abainou, L., Elhadri, S., Meftah, A., Asserraji, M., Baizri, H.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:L’obésité est une maladie chronique évolutive dont les conséquences peuvent être néfastes pour la santé. La croissance continue de sa prévalence s’accompagne d’une augmentation de la fréquence des maladies chroniques notamment le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires. L’obésité est aussi un facteur indépendant de risque rénal qui mérite d’être pris en compte. Préciser la prévalence de la maladie rénale chronique liée à l’obésité indépendamment de tous les – autres facteurs de risque habituels. Décrire ses caractéristiques épidémiologiques chez notre population. Matériels et méthodes Nous avons mené une étude prospective descriptive et analytique sur une durée de 12 mois concernant 38 patients âgés de plus de 18 ans, ayant un IMC >30Kg/m2 et n’ayant pas de diabète ni d’HTA ni d’autre cause apparente de la maladie rénale chronique, colligés au service de consultation d’Endocrinologie Diabétologie et Maladies Métaboliques de l’Hôpital Militaire Avicenne de Marrakech. L’âge moyen de nos patients était de 38 ans avec une prédominance féminine (sexe ratio (h/f) de 0,80). L’IMC moyen était de 35,35kg/m2, le TT moyen était de 98,61cm avec une obésité androïde chez 88,2 % des hommes et 85,7 % des femmes. La prévalence de la maladie rénale chronique chez les obèses de notre population était de 10,5 %. Les patients obèses plus âgés, ayant un IMC élevé, une hypertriglycéridémie, une hypercholestérolémie, et une hyperLDLémie étaient les plus touchés, avec des différences statistiquement significatives entre les 2 groupes de patients avec et sans MRC (p˂0,05).
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2020.07.918