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Les freins au dépistage post-partum du diabète de type 2 chez les femmes aux antécédents de diabète gestationnel

L’objectif était de déterminer les causes de la non-adhérence à la consultation post-natale de dépistage du diabète de type 2 (DT2) après un diabète gestationnel (DG). Étude transversale qualitative par entretiens téléphoniques semi-structurés menée en mars 2021 auprès des femmes qui ont renoncé à l...

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Published in:Annales d'endocrinologie 2021-10, Vol.82 (5), p.331-331
Main Authors: Sdiri, C., Sebai, I., Abadlia, S., Alaya, N., Bornaz, E., Zemni, Z., Ben Brahim, A., Yahyaoui, R., Abdessalem, H., Ounaissa, K., Amrouche, C.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:L’objectif était de déterminer les causes de la non-adhérence à la consultation post-natale de dépistage du diabète de type 2 (DT2) après un diabète gestationnel (DG). Étude transversale qualitative par entretiens téléphoniques semi-structurés menée en mars 2021 auprès des femmes qui ont renoncé à la consultation post-partum de dépistage du DT2 après un DG. Les coordonnées des femmes ont été recensées des registres des admissions des patients pris en charge à l’hôpital du jour de l’institut national de nutrition. Les patientes injoignables ou refusant de participer à l’étude étaient exclues. Parmi les 132 dossiers étudiés, 49 entretiens ont été menés (37,1%). Seulement 25% ont eu une prescription de dépistage en post-partum. L’absence d’information (67%) et la préoccupation de la santé du nouveau-né (49%) étaient les freins au dépistage les plus fréquemment rapportés. La moitié (57%) se considérait à risque de DT2. Ce risque était qualifié de faible, modéré et élevé chez 29%, 21% et 50% des femmes respectivement. Il s’est avéré que 43% des femmes ont réalisé un contrôle glycémique 4,2±3mois [1; 12] après l’accouchement. Le dépistage a été réalisé en dehors de l’institut, par une glycémie au doigt (14%), une glycémie à jeun (76%) et une HGPO75 (10%). L’observance du dépistage était associée à un niveau d’instruction élevé (p=0,005). Les entretiens ont révélé une faible perception du risque de DT2 chez la femme tunisienne. La sensibilisation est primordiale notamment chez les gestantes à faible niveau d’instruction.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2021.08.208