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Association de diabète type 1 et maladie cœliaque : difficulté de prise en charge

Le diabète de type 1 (DT1) et la maladie cœliaque (MC) sont des maladies inflammatoires auto-immunes causées par l’interaction de facteurs génétiques et environnementaux. L’objectif du cas suivant est d’exposer les difficultés de gestion des patients adultes diagnostiqués à la fois avec un DT1 et un...

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Published in:Annales d'endocrinologie 2021-10, Vol.82 (5), p.479-479
Main Authors: Echchad, L., Khamal Doghri, S., Amira, I., Rifai, K., Iraqi, H., Gharbi, M.H.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Le diabète de type 1 (DT1) et la maladie cœliaque (MC) sont des maladies inflammatoires auto-immunes causées par l’interaction de facteurs génétiques et environnementaux. L’objectif du cas suivant est d’exposer les difficultés de gestion des patients adultes diagnostiqués à la fois avec un DT1 et une MC. Patiente de 25 ans diabétique type 1 depuis 10 ans, mal suivi, ayant une sœur atteinte de la maladie cœliaque. Lors de sa dernière hospitalisation pour déséquilibre glycémique, elle a présenté des épisodes répétés d’hypoglycémie sévères inexpliqués. Les examens biologiques ont révélé des stigmates de malabsorption ce qui a fait suspecter une maladie cœliaque malgré l’absence de symptômes gastro-intestinaux. Un dépistage sérologique s’est révélé positif pour les IgA anti-tTg. La fibroscopie une biopsie D3 qui a objectivé une atrophie villositaire, une hyperplasie de la crypte et une augmentation du nombre de lymphocytes intra-épithéliaux (Marsh III C). Elle a été mise sous régime sans gluten et son contrôle du diabète est devenu plus stable. L’association DT1 et MC n’est pas une simple coïncidence, mais l’association non fortuite de deux maladies auto-immunes posant de multiples problèmes d’ordre diagnostique, thérapeutique, psychologique et d’adhérence au régime. Une éducation nutritionnelle appropriée de ces patients et une évaluation de cette éducation à chaque consultation semblent indispensables. Une prise en charge psychologique pourrait également aider ces patients à mieux vivre leurs pathologies avec moins d’abandon du régime sans gluten.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2021.08.659