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Incidence des pubertés précoces durant le COVID-19, étude de la cohorte marseillaise

Durant le confinement du au COVID-19, une augmentation de l’incidence des PPC a été rapportée dans différents centres. Ces données n’ont pas encore été rapportées dans un centre français. L’objectif principal de notre étude est d’évaluer l’incidence de la puberté précoce centrale et puberté avancée...

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Bibliographic Details
Published in:Annales d'endocrinologie 2023-10, Vol.84 (5), p.535-535
Main Authors: De Macedo, A., Castets, S., Vergier, J., Bernoux, D., Marquant, E., Adiceam, P., Godefroy, A., Guerry, P., Reynaud, R.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Durant le confinement du au COVID-19, une augmentation de l’incidence des PPC a été rapportée dans différents centres. Ces données n’ont pas encore été rapportées dans un centre français. L’objectif principal de notre étude est d’évaluer l’incidence de la puberté précoce centrale et puberté avancée entre la période pré-COVID (février 2018 a février 2020), la période COVID (mars 2020 a mai 2021) et la période post-COVID (juin 202 a mars 2022) dans la population marseillaise. Entre février 2018 et mars 2022, nous avons réalisé 475 hôpitaux de jours pour exploration de puberté précoce dans nos centres. Nous avons exclu les pubertés non idiopathiques et les pubertés non centrales. Nous avons collecté les données de 160 patients qui ont eu un test LHRH dans un contexte de puberté précoce ou avancée. Nous avons séparé les patients en 3 groupes en fonction de la date de réalisation du test LHRH et le confinement du au COVID-19 en France. Nous observons une augmentation significative du taux de PPC et de puberté avancée qui débute avant le confinement, qui se maintient durant la période de confinement et qui diminue ensuite. Nous constatons également une augmentation d’incidence de la puberté précoce dans notre population, mais cette augmentation semble légèrement antérieure à la période de confinement. Cette augmentation semble être influencée par un facteur environnemental qui persiste après les périodes de confinement. Il serait intéressant de poursuive notre observation de cohorte afin d’observer l’évolution de ce pic d’incidence.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2023.07.087