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Efficacité et tolérance « en vie réelle » des immunothérapies anti-PD1 chez les patients atteints de mélanome stade III inopérable ou IV au sein de la cohorte nationale MelBase
Le pembrolizumab et le nivolumab, 2 anticorps anti-PD1, ont démontré au cours d’essais thérapeutiques leur intérêt dans le mélanome. Aucune donnée en situation de « vraie vie » n’a été rapportée. Les 2 molécules sont disponibles en France en ATU depuis juillet et octobre 2014, respectivement. Nous r...
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Published in: | Annales de dermatologie et de vénéréologie 2015-12, Vol.142 (12), p.S466-S466 |
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Main Authors: | , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Le pembrolizumab et le nivolumab, 2 anticorps anti-PD1, ont démontré au cours d’essais thérapeutiques leur intérêt dans le mélanome. Aucune donnée en situation de « vraie vie » n’a été rapportée. Les 2 molécules sont disponibles en France en ATU depuis juillet et octobre 2014, respectivement. Nous rapportons des données d’efficacité et de tolérance en vie réelle des anti-PD1, au sein de la cohorte nationale MelBase.
MelBase, base de données clinico-biologique fédérant 25 centres labellisée INCA, est dédiée au suivi prospectif des patients avec mélanome de stade III inopérable ou IV, naïfs de tout traitement systémique non adjuvant. Depuis mars 2013, 563 patients ont été inclus. Les données de l’ensemble des patients traités par anti-PD1 ont été extraites (gel de base 02/06/15) afin d’étudier la démographie, le taux de réponse, la survie sans progression (SSP), la survie globale (SG) et la tolérance.
Cent seize patients inclus dans MelBase ont été traités par anti-PD1 et 87 ont des données analysables à ce jour. Leurs caractéristiques sont les suivantes : âge médian 63ans, 38 % BRAF mutés, 7 % de primitif muqueux. 83 avaient déjà reçu au moins une ligne de traitement : ipilumumab (n=52), inhibiteur de BRAF (n=16) (dont 2 en association avec un anti-MEK). À l’initiation du traitement, 85 % étaient PS 0–1, 97 % stade IV, dont 89 % stade M1c, 56 % avaient des LDH élevés, 25 % des métastases cérébrales. Le suivi médian était de 3,3 mois. Parmi les 49 patients déjà évalués : 4 % étaient en réponse complète, 32 % en réponse partielle, 22 % en maladie stable. La SSP était de 3 mois (IC95 2,5–non atteinte), et la SG de 8,5 mois (IC95 5,5–non atteinte). Nous avons observé au moins une toxicité liée à l’anti-PD1 chez 30 % des patients : 20 % endocrines, 16 % digestives, 11 % d’asthénie, 10 % hépatiques. 8,8 % des toxicités étaient grade 3 (cytolyse, colite, dyspnée, hypophysite, asthénie), et aucune de grade 4. Six pour cent des patients ont été hospitalisés pour toxicité liée à l’anti-PD1.
Notre étude montre des taux de réponses et une tolérance aux anti-PD1 comparables à ceux obtenus dans les essais thérapeutiques en seconde ligne alors qu’elle inclut des patients plus sévères (grande représentation des stades M1c et des métastases cérébrales). La maturation des données est nécessaire pour l’analyse de la survie. Nos résultats montrent l’excellente faisabilité de la gestion en vie réelle des anti-PD1. Les études ont montré leur supériorité en SSP et SG par rapport |
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ISSN: | 0151-9638 |
DOI: | 10.1016/j.annder.2015.10.088 |