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Tolérance des anti-PD1 après traitement par ipilimumab : étude observationnelle sur 29 patients

Après l’ipilimumab (IPI), les anti-PD1 [pembrolizumab (PEM), nivolumab (NIV)] présentent, dans le traitement du mélanome métastatique, des taux de réponse, un bénéfice en survie, et un profil de tolérance accrus. Peu de données sont disponibles sur la tolérance des anti-PD1 chez des patients ayant d...

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Published in:Annales de dermatologie et de vénéréologie 2015-12, Vol.142 (12), p.S499-S499
Main Authors: Amode, R., Baroudjian, B., Jebali, M., Chami, I., Basset-Seguin, N., Viguier, M., Comte, C., Madjlessi, N., Baccard, M., Bézier, M., Archimbaud, A., Bagot, M., Lebbé, C., Pagès, C.
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:Après l’ipilimumab (IPI), les anti-PD1 [pembrolizumab (PEM), nivolumab (NIV)] présentent, dans le traitement du mélanome métastatique, des taux de réponse, un bénéfice en survie, et un profil de tolérance accrus. Peu de données sont disponibles sur la tolérance des anti-PD1 chez des patients ayant développé une toxicité sévère à l’IPI car ces patients étaient exclus des essais thérapeutiques. Le but de ce travail est de fournir des données sur cette situation clinique particulière en comparaison de la tolérance de la séquence IPI anti-PD1 chez les patients sans toxicité ou avec toxicité peu sévère sous IPI. Étude observationnelle monocentrique rétrospective ayant inclus tous les patients traités selon la séquence IPI puis anti-PD1 (PEM ou NIV) dans le cadre de l’ATU de juin 2014 à juin 2015. Les patients ont été regroupés selon la survenue de toxicités sévères (grades 3 et 4) sous IPI (groupe A) ou non (groupe B). Le groupe A comptait 9 patients : 3 hypophysites, 1 insuffisance corticotrope, 2 hépatites, 3 colites, 1 lymphopénie. Quatre ont été traités par PEM, 5 par NIV. Un patient a présenté une toxicité sévère au NIV : une colite grade 3 associée à une pancréatite grade 2. Le délai de survenue après introduction du NIV était de 3jours, l’intervalle libre entre l’IPI et le NIV de 5,5 semaines. Le patient recevait une corticothérapie (prednisone 1mg/kg) à l’introduction de l’anti-PD1 pour épidurite métastatique. Le groupe B comprenait 20 patients. Deux cas de toxicité sévère au NIV sont survenus : une myocardite grade 5 et une hépatite grade 3. Les délais après introduction du NIV étaient de 4 semaines et 6jours respectivement, l’intervalle libre entre les 2 lignes de 3 semaines. La médiane de suivi sous anti PD-1 était de 4 mois. Les toxicités sévères observées sous anti-PD1 dans les études de phase 3 sont de 10 à 13 %. Dans notre population ayant présenté une toxicité préalable sévère à l’IPI (Gr A), les toxicités sévères sous anti-PD1 ne semblent pas plus fréquentes (1 sur 9). Les toxicités sévères sous anti-PD1 sont toutes survenues chez des patients ayant eu un intervalle libre court entre les deux traitements, de 3 à 5,5semaines, quel que soit le groupe. La demi-vie rapportée de l’IPI étant de 15,4jours, soit une durée théorique d’élimination de 77jours, ces données suggèrent la possibilité chez ces patients d’une phase de de bithérapie, dont la toxicité a récemment été rapportée : 55 % de toxicité grade 3–4. Chez les patients ayant présenté une com
ISSN:0151-9638
DOI:10.1016/j.annder.2015.10.148