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Étude rétrospective de l’incidence et du risque de diabète de type 1 et 2 chez les sujets traités par anti PD-1 pour un mélanome métastatique
Les anti-PD-1 connus pour augmenter la survie sans progression et la survie globale des sujets traités pour un mélanome localement avancé ou métastatique induisent des effets secondaires auto-immuns, dont le diabète de type 1 (DT1). Ils sont également responsables de l’augmentation de la sécrétion d...
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Published in: | Annales de dermatologie et de vénéréologie 2017-12, Vol.144 (12), p.S91-S92 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Les anti-PD-1 connus pour augmenter la survie sans progression et la survie globale des sujets traités pour un mélanome localement avancé ou métastatique induisent des effets secondaires auto-immuns, dont le diabète de type 1 (DT1). Ils sont également responsables de l’augmentation de la sécrétion de cytokines pro-inflammatoires pouvant contribuer à la genèse du diabète de type 2 (DT2).
Une étude rétrospective observationnelle a été menée à l’hôpital Saint-Louis entre iuillet 2014 et juin 2016, chez des sujets traités par anti PD-1 pour un mélanome. La survenue d’un DT1 a été définie par l’apparition de symptômes d’hyperglycémie, la présence d’anticorps (Ac) dirigés contre la cellule β pancréatique et/ou un peptide C indétectable. L’évolution « ad random » de la glycémie (G) et de la CRP a été appréciée avant (AV) et après (AP) traitement. L’HbA1c en fin de traitement et 3 mois plus tôt a été mesurée. Les cas de pré-diabète (PD) ont été définis selon les critères de l’ADA. La base nationale de pharmacovigilance (BNPV) a été interrogée le 26 décembre 2016 sur les cas de DT1 déclarés aux centres régionaux de pharmacovigilance.
Cent trente deux sujets ont fait l’objet d’un recueil de données ; 119 ont été inclus. Trois sujets ont développé un DT1. L’évolution des paramètres biologiques a été analysée. Parmi les 116 autres patients traités, la G et l’HbA1c ne variaient pas significativement au cours du traitement : G (mmol/L) médiane 5,46 (q1 :4,95 ;q3 :6,07) AV vs 5,52 (q1 :4,98 ; q3 :6,44) AP traitement ; médiane d’HbA1c 5,3 % (q1 :5,1 ;q3 :5,6) en fin de traitement vs 5,3 % (q1 :5,1 ;q3 :5,55) 3 mois plus tôt. 6 cas de PD ont été révélés et un cas de DT2 est apparu après 39 mois de traitement. Une augmentation de 44 % de la CRP (mg/l) a été constatée (moyenne : 21,54 AV vs 31,08 AP traitement ; p=0,016 ; médiane : 5 (q1 :2 ;q3 :18) AV vs 5 (q1 :0 ;q3 :21,75) AP traitement. Le sous-groupe de sujets ayant reçu précédemment (n=45) ou concomitamment (n=8) un anti-CTLA-4 présentait une augmentation significative de la G (mmol/L) médiane : 5,1 (q1 :5,001-q3 :5,57) AV vs 5,68 (q1 :5,16–q3 :6,81) AP traitement ; p=0,0003. 15 cas de DT1 ont été enregistrés dans la BNPV.
La survenue de cas de DT1 sous anti-PD1 est de plus en plus rapportée mais leur fréquence reste faible. La valeur prédictive de la positivité des auto-Ac sur la survenue du DT1 AV administration des anti-PD-1 est inconnue. Notre étude montre que ce traitement entraîne une augmentation des marqueurs d |
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ISSN: | 0151-9638 |
DOI: | 10.1016/j.annder.2017.09.097 |